
Ploërmel. Le rassemblement à l’hôpital
Le personnel, mais aussi des sympathisants du collectif santé du Pays de Ploërmel ont participé…
Publié le 11 mars 2025
Le Syndicat Mixte du Grand Bassin de l’Oust (SMGBO) regroupe 128 communes rassemblées dans 11 communautés de communes de trois départements bretons : l’Ille et Vilaine, les Côtes d’Armor et le Morbihan. Un vaste territoire de 284 000 hectares qui constitue le bassin versant de l’Oust, soit 4640 km de cours. Le SMGBO est chargé de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques. La reconquête de la qualité de l’eau, du bon état écologique des rivières ne se limite au lit des cours d’eau. Il faut travailler en amont, restaurer le maillage bocager, travailler avec les agriculteurs pour que leurs pratiques agricoles limitent les risques de pollution de l’eau, sensibiliser à la nécessaire gestion sobre de ce liquide indispensable à la vie.
Toutes ces missions, s’inscrivent dans le cadre d’un contrat contrat pluriannuel de 6 ans renouvelé tous les 3 ans. La dernière version de ce document est arrivée à son terme en 2024 et un nouveau contrat a été établi pour la période 2025/2030 à partir du bilan technique et financier du précédent, en étroite collaboration avec les financeurs du SMGBO dont l’Agence de l’eau, la région et les conseils départementaux concernés. Le SMGBO ne peut pas lever l’impôt et ce sont les cotisations de ses partenaires qui alimentent son budget. Le nouveau contrat a été élaboré et doit être soumis désormais à une ultime formalité, sa validation par l’Agence de l’eau. Il s’articule autour de 4 axes : la préservation et l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques; l’adaptation aux risques liés à l’eau dans un contexte de changement climatique; la préservation et la restauration de la biodiversité; l’appropriation des enjeux liés à l’eau et à la biodiversité par les acteurs du territoire. Derrière ces enjeux écrits se cachent des actions très concrètes sur le terrain. Il y a la poursuite des actions destinées à rétablir le bon fonctionnement des rivières et la reconnexion des cours d’eau aux zones humides. Cela passe par la l’élimination des barrages sur les rivières ou bien encore le sujet très sensible de la suppression des étangs, la poursuite des programmes de replantation des haies et de leur entretien avec le développement des filières bois-énergie par exemple. Un gros volet concerne la sensibilisation du monde agricole à l’évolution de techniques préservant l’environnement.
Le syndicat ambitionne dans le cadre de ce nouveau contrat de démultiplier son action en y associant le plus possible les acteurs des communes concernées. Il s’agit de créer des ambassadeurs de proximité, capables de relayer les missions du syndicat. La finalité de tout cela, c’est à terme de restaurer la qualité de l’eau, un objectif de très long terme et qui progresse très lentement. « Plus on va vers l’ouest, plus la qualité de l’eau s’améliore, plus on va vers l’est, plus elle se détériore », constate Fabrice Caro, le président du SMGBO. « L’objectif c’est qu’à l’horizon 2027, 60% des masses soient en bon état. On en est aujourd’hui à 20% », poursuit Fabrice Caro. L’objectif est quasiment inatteignable, mais peu importe, ici on travaille sur le très long terme. Le syndicat va donc porter dans les prochaines années, ses efforts sur cette zone intermédiaire.
D’ici fin 2027, une quinzaine de « chantiers » seront en cours ou terminés. Chacun d’entre eux représente 12 à 18 mois d’étude, un an d’instruction et… 7 ans de travaux. Dans ce nouveau contrat, le SMGBO va adapter sa méthode de travail pour intervenir par secteurs déterminés sur lesquels il va concentrer l’ensemble de son arsenal de la restauration des haies au cours d’eau lui-même… Pour intensifier son action, le syndicat a gonflé ses effectifs : de trois en 2021, le nombre de ses agents chargés des milieux aquatiques a plus que doublé. Ils seront 8 l’année prochaine.
On voit bien que le champs d’action est immense. Le SMGBO va profiter de la Journée mondiale de l’eau pour organiser un évènement à Ploërmel à l’échelle de son territoire. Le 19 mars prochain il organise une conférence des territoires destinée aux élu(e)s du Grand bassin de l’Oust. Le but de cette grande réunion est de sensibiliser ces acteurs de terrain aux enjeux cruciaux liés à la protection de la ressource en eau et de la résilience des territoires dans un contexte de réchauffement climatique. Ce soir là est prévue une intervention d’Elias Ganivet, un chercheur post-doctorant à l’université de Rennes sur le thème de « l’eau, une ressource sous pression ». Le SMGBO présentera également le nouvel accord de territoire qui fixe le cadre de son action et les modalités de financement pour les 5 prochaines années.
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