Oust à Brocéliande

Publié le 16 juillet 2021

Malestroit. Une rue porte le nom de Mère Yvonne-Aimée

Ce vendredi 16 juillet 2021, la Communauté des Augustines Hospitalières de Malestroit a fêté le 120 anniversaire de la naissance de Mère Yvonne-Aimée de Jésus. C’est là où la religieuse a vécu plus de 25 ans et où elle repose dans le petit cimetière depuis 70 ans…

Mais ce vendredi est aussi le jour de l’inauguration de la rue qui porte dorénavant son nom. Cette date avait été initialement retenue par la municipalité de Malestroit qui entretenait le projet de dédier une rue à Mère Yvonne Aimée.

Le choix de la rue s’est porté sur la petite rue qui descend vers l’écluse, à proximité du monastère et qui portait jusqu’ici l’inscription : Chemin de l’écluse.

De nombreuses personnalités ont été conviées à l’événement par le maire Bruno Gicquello et la Prieure Soeur Marie-Paule : le député Paul Molac, le maire Stéphane Foucher et la municipalité de Cossé-en-Champagne (commune de naissance de Soeur Yvonne Aimée), la famille de Mère Yvonne Aimée représentée par Geneviève sa nièce (fille de sa soeur Suzanne) et sa descendance. Une délégation d’adjoints, de conseillers municipaux et d’anciens combattants a entouré le maire, pour ce moment tant attendu et pour dévoiler la nouvelle plaque de la rue, ainsi que la plaque commémorative avec photographie de Mère Yvonne Aimée. La Prieure des Augustines Soeur Marie-Paule, accompagnée par les religieuses de la communauté et la population venue nombreuse ont assisté à la cérémonie avec beaucoup d’émotion…

Le maire et la Prieure ont retracé, tous deux, le parcours de vie de Yvonne Beauvais née en Mayenne le 16 juillet 1901, devenue Soeur Yvonne Aimée de Jésus en 1927, qui a force de travail, de courage, de loyauté et de beaucoup d’amour pour son prochain, devient Mère supérieure des Augustines en 1935.

 Ils ont évoqué une vie, dès l’enfance, entièrement vouée au Christ, ses actes de bravoure et de résistance au cours de l’occupation allemande, qui lui vaudront 6 décorations à la fin de la guerre, notamment la légion d’honneur remise par le général de Gaulle en personne. Le discours n’a pas oublié de rappeler que l’année précédente, Rome avait permis la fondation de la première Fédération de monastères de femmes et que Mère Yvonne-Aimée en a été élue Supérieure générale.

La santé toujours fragile de Mère Yvonne Aimée se dégrade au fil des années. Toute sa vie, elle souffre de nombreuses maladies, du cancer…

Elle est victime le 3 février 1951 d’une hémorragie cérébrale foudroyante et mortelle, alors qu’elle n’a pas encore 50 ans !

Parce que Mère Yvonne Aimée de Jésus a été le témoin de nombreuses manifestations surnaturelles et immatérielles, de phénomènes de bilocation, parce que 6 ans après son décès, son cercueil a été ouvert et que son corps était demeuré intact dans 5 cm d’eau, l’étude de son dossier est en cours d’examen à Rome, en vue d’une béatification…