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Oust à Brocéliande

Publié le 14 décembre 2018

Saint-Abraham. Villes fleuries: la commune décroche 3 prix

la commune de saint-Abraham s’est engagée dans le projet de créer un conservatoire du dahlia avec Missiriac et Saint-Laurent-sur-oust

Trois prix d’un seul coup, rien que ça. La commune de Saint-Abraham fait une entrée tonitruante dans le club des villes et villages fleuries dont le palmarès a été dévoilé jeudi après-midi au conseil départemental. C’est une entrée sur les toutes premières marches de l’échelle, mais de toute évidence, le jury a eu un véritable coup de foudre, lors de sa visite.

Saint-Abraham a obtenu deux pétales d’un seul coup (il en faut quatre pour obtenir une première fleur), mais aussi  le prix coup de coeur du jury avec les encouragements et enfin le 1er prix des communes de moins de 1000 habitants.

Gaëlle Berthevas le maire de Saint-Abraham avoue sa surprise mais voit dans ces prix la récompense des efforts consentis par toute la population. Un engagement qui trouve sans doute ses origines dans un mouvement initié il y a deux ans par Jean-Yves Laly, le maire de Missiriac. A l’époque ce dernier avait lancé l’idée de créer un conservatoire du dahlias en associant les communes de Missiriac, Saint-Laurent sur Oust et Saint-Abraham.

Saint-Abraham s’est engagée résolument dans la démarche et les habitants y ont assez massivement adhéré. Peu à peu, la prise en compte de la biodiversité, de la place du végétal dans la vie quotidienne, s’est installée dans la vie quotidienne de Saint-Abraham. Un état d’esprit auquel les jurés sont désormais très sensibles pour décerner leurs récompenses.

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3 commentaires "Saint-Abraham. Villes fleuries: la commune décroche 3 prix"

  1. C’est un premier pas qui doit éveiller les consciences. Mais il y encore loin de la coupe aux lèvres.
    Malgré une volonté politique affichée et revendiquée par ces récompenses, le dalhia ne doit pas cacher la forêt… ou plutôt l’absence de forêt, et de bocage.
    La tronçonneuse est et reste la prolongation d’un bras viril qui voit dans l’abatage de l’arbre l’accomplissement d’un processus de modernité aujourd’hui révolue. L’arbre doit disparaître pour laisser la place aux machines pensait-on naguère. Sa nuisance était enseignée dans les lycées agricoles et relayée ensuite dans les pratiques rurales… jusqu’à la disparition quasi complète du bocage. La suite, on la connait : Érosion des sols et appauvrissement du substrat conduisant à l’utilisation ad nauseam d’intrants chimiques, inondations à répétition, infiltrations massives « excédents structurels » (c’est du lisier et autres merdes azotées tout simplement) dans les cours d’eau, disparition des auxiliaires de culture, la biodiversité végétale et animale, le gibier pour la chasse…
    La place de la biodiversité et les efforts de tous devront aller au delà de simples dahlias. La place du vivant et du paysage doit être l’affaire de tous et la responsabilité globale. Le foncier appartient à quelque-uns, mais le paysage et la biodiversité sont l’affaire de tous. La mise en place d’un marché « noir », opaque et souterrain du bois où la demande encouragée par la volonté « politique » de promouvoir des énergies renouvelables et de prétendus moyens de chauffage durables conditionne encore l’abatage irraisonné, incontrôlé et destructeur de haies, d’arbres remarquables et du reliquat de bocage dans son ensemble.
    Penser la biodiversité, c’est un projet holistique où santé, nature, paysages, développement durable, sciences, activités quotidiennes rentrent en considération.
    Les détenteurs et exploitants du foncier doivent prendre conscience de leurs responsabilités qui à l’instar d’un chirurgien, d’un juge d’un enseignant vont au delà d’un exercice banal, quotidien de leurs pratiques. Leurs responsabilités sont larges et une lecture globale et périphérique s’impose d’urgence, ici à Saint Abraham et à l’échelle du monde.

    1. Je vous rejoins tout à fait sur le fait que le dahlia ne doit pas cacher la foret.Mais ayant une tendresse particulière pour cette fleur symbole de nos grand- mères, épargnez là! Plus sérieusement le label porté par le comité des villes et villages fleuris affiche l’engagement des communes vers’une certaine qualité de vie.Qualité de vie avec la prise en compte de toutes démarches et respect du milieu dans lequel, nous vivons, respect de la flore et de la faune.Avec aussi une démarche sociétale et écologique,( les deux ne sont incomptabibles), bien au contraire car à tout age , de toutes professions et de tous milieux, on peut et on doit se retrouver sur l’essentiel, à savoir , que laissera-t’on à nos enfants et petits enfants, comme héritage de ce milieu naturel dans lequel , nous vivons. Le sens donné à ces récompenses est bien d’encourager les collectivités , les élus et les citoyens a poursuivre dans la protection de la biodiversité, ST ABRAHAM et ses élus ont d’autant plus de mérite qu’ils n’ont pas de gros budgets à consacrer à cette démarche mais le courage d’y aller avec un bon sens paysan.

  2. Félicitations pour toutes ces distinctions reçues par les communes et les élus, mais comment faire pour sensibiliser voire encourager pratiquement les habitants de tous âges à la re-plantation de haies, sur des talus anciens ou nouveaux peut-être et en profiter pour leur rappeler que certaines pratiques telles que le brûlage de plastique devraient être totalement proscrites. Essayons de trouver l’huile de coude nécessaire à l’entretien de ce paysage car c’est là que le bât blesse.

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