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Oust à Brocéliande

Publié le 7 janvier 2017

Missiriac. Un conservatoire du dahlia avec Saint-Abraham et Saint-Laurent-sur-Oust?

 

Comme chaque année, la cérémonie des voeux de Missiriac a fait salle comble. Sans doute en raison de l’esprit très convivial qui règne dans la commune qui, sans faire de bruit, sait se distinguer au plus haut niveau, par exemple en accédant à la possibilité de postuler à une 4è fleur. Cela peut paraître un détail, mais ce n’est pas le cas. Car les résultats obtenus par Missiriac en terme d’embellissement traduisent aussi la culture d’un certain art de vivre fait de simplicité et de naturel. Deux qualificatifs qui ne s’accordent pas seulement bien avec l’environnement, mais qui peuvent aussi donner du relief à la vie politique locale…

Une 4è fleur et un conservatoire du dahlia. Voila deux sujets qui ne seront pas des détails. On sait que Missiriac a acquis une réputation au moins régionale sur son environnement, notamment parce que les efforts consentis par la commune ne portent pas seulement sur le fleurissement mais sur le développement d’une véritable « culture » (sans jeu de mot) de la qualité de vie. Favoriser la présence des auxiliaires en réfléchissant à la façon et aux dates de tonte, développer le circuit des oiseaux, intégrer les légumes dans les massifs fleuris. C’est un thème dont le maire est un farouche défenseur, épaulé par des jardiniers municipaux tout aussi impliqué. Alors, le fait d’avoir été proposé pour concourir à une 4è fleur a fait mouche. « Il nous faut relever le défi et définir une stratégie… Tout en restant dans la même enveloppe budgétaire », explique Jean-Yves Laly. Et cette stratégie c’est « d’abord de rester nous-même, ce petit village rural et champêtre, fier de sa ruralité, fier de réaliser un fleurissement de qualité à coût raisonnable et raisonné, fier de ses engagements en matière de développement durable et écologique et fier d’avoir fédéré d’autres communes labellisées autour de ce projet de route fleurie ». Donc, l’heure est à la mobilisation. Missiriac va proposer à deux communes voisines, Saint-Abraham et Saint-Laurent-sur-Oust de créer un conservatoire du dahlia avec à la clé, une fête du dahlia qui pourrait avoir lieu en octobre. Mais l’objectif est aussi de  mobiliser les habitants autour de ce projet en créant un comité de fleurissement qui pourrait déboucher sur l »ouverture de chantiers citoyens. Une réunion est organisée dans ce but le lundi 23 janvier à 17 heures en mairie.

Développement économique. Pour Missiriac, l’activité économique a un nom : Entremont. L’avenir de la commune est étroitement lié à celui de cette entreprise qui a connu une activité en dents de scie. Mais les nouvelles sont rassurantes. « A Foveno, le groupe Sodiaal-Entremont continuera ses investissements en 2017. Un produit novateur va être développé sur ce site », annonce Jean-Yves Laly.

Missiriac une commune qui se développe. Premier signe de bonne santé, la population augmente (+0,5% selon les derniers chiffres du recensement). Et, si selon la règle imposée par la grande roue de la vie, la commune a déploré dix décès en 2016, elle célèbre aussi l’arrivée de 12 bébés et six mariages ont été célébrés l’an dernier. Et l’expansion démographique continue puisque tous les terrains de la résidence de la ferme de Lourmes sont vendus. Du coup, un nouveau lotissement va être créé, route de la Marionnaie grâce à un emprunt de 300 000 euros qui prendra la suite de celui du précédent lotissement, désormais remboursé. L’année 2017 verra aussi la fin de la réalisation des quatre logements dont la livraison est prévue en mai. L’étude concernant les travaux à réaliser à l’église de la commune vont continuer. « Viendra ensuite le temps du dépôt des demandes de subventions et de définir un phasage des travaux en concertation avec la proisse », indique Jean-Yves Laly, le maire de Missiriac. Il a ensuite évoqué divers dossiers.

Nouvelle intercommunalité. Jean-Yves Laly ne sera pas candidat à une vice-présidence au sein de la nouvelle grande intercommunalité; « je n’ai pas candidaté à une vice-présidence parce que j’ai estimé que la charge était trop lourde, ayant déjà un engagement très chronophage au syndicat d’assainissement. N’y voyez aucune mauvaise humeur ou sentiment d’amertume », explique le maire rappelant que la municipalité de Missiriac a toujours défendu le projet d’élargissement de la CCVOL, au point d’inscrire cet engagement dans son programme. Il a souligné le fait qu’une vice-présidence ne devait pas être « un titre honorifique » et que, par conséquence, « il faut y fournir un travail ». Cependant Jean-Yves Laly a estimé que qu’il appartenait aux élus des petites communes « de défendre nos intérêts en nous fédérant afin que nous ne soyons pas là uniquement pour servir les plats ».

Commune nouvelle. Le maire a rappelé qu’une réunion sur le thème des communes nouvelles avait réuni environ 80 personnes. « A cette soirée, vous nous avez encouragé à continuer cette réflexion. Je proposera donc aux élus de Malestroit, Saint-Marcel et Bohal de se réunir à nouveau comme nous l’avons déjà fait aussi avec Caro et Ruffiac », indique-t-il. Mais c’est un dossier qui mérite du temps « ne pas y réfléchir serait irresponsable, s’y précipiter serait une erreur ».

 

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1 commentaire "Missiriac. Un conservatoire du dahlia avec Saint-Abraham et Saint-Laurent-sur-Oust?"

  1. Quel contraste entre Missiriac et St-Marcel !

    D’un côté un petit bourg exemplaire où le Maire cultive le bien-vivre avec modestie.

    De l’autre, un autre petit bourg que sa localisation et sa référence comme haut lieu de la Résistance , donnent a priori des solides atouts mais qui se déchire de manière peu glorieuse avec des dommages humains qui mettront sans doute beaucoup de temps pour cicatriser. Ou est passé l’esprit constructif de Gilles Possémé, l’ancien Maire qui a su insuffler à cette commune, en son temps, une dynamique collective aujourd’hui en lambeaux.

    Entre les 2, la petite cité de caractère de Malestroit (label acquis grâce notamment aux travaux financés par des emprunts des équipes municipales précédentes) évite les dissensions, surtout faute d’opposition, mais vit une période contradictoire marquée par une politique centrée sur le développement économique autour du tourisme et la promotion personnelle de ses principaux responsables d’une part, et une évidente défaillance dans sa manière de coopérer avec ses partenaires au sein de la CCVOL et de gérer les vrais problèmes exigeants mais moins valorisants de la cité, d’autre part.

    Espérons qu’en 2017, riche en rendez-vous électoraux, seront élus des responsables politiques actifs et positifs soucieux du bien public notamment au sein de nouvelle Communauté de Communes, ils existent, et une implication citoyenne la plus large venant stimuler, soutenir ou prendre en charge des initiatives et des projets qui contribueront au mieux-vivre, et au profit de tous.

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