Ploërmel Communauté

Publié le 15 janvier 2017

Ploërmel. Une croissance de 5% pour le bassin d’emploi

Patrick Le Diffon, le maire de Ploërmel a présidé, samedi matin la traditionnelle cérémonie des voeux. C’est traditionnellement l’occasion de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur sur l’année écoulée et surtout de regarder de l’avant pour envisager l’avenir de la commune. Peu à peu Ploërmel s’impose comme devant être un pôle central majeur tant sur le plan démographique qu’économique, à mi-chemin entre Rennes et Vannes. La plupart des élus du pays appellent d’ailleurs de leurs voeux cette évolution estimant que l’existence de ce pôle renforcé est indispensable au développement de tout le secteur.

Dans un long discours, Patrick Le Diffon a dressé un état des lieux positifs de la situation de Ploërmel, confirmant son objectif  de « travailler pour renforcer l’attractivité de Ploërmel ». Il a notamment cité un chiffre révélateur de la bonne santé de Ploërmel « Si j’en crois le dernier point de conjoncture que j’ai reçu de l’URSSAF sur le développement de  l’emploi salarié en Bretagne portant sur des statistiques à fin septembre 2016, Ploërmel est le seul bassin avec Redon à atteindre quasiment 5% de croissance quand les autres sont, ou négatifs ou aux alentours de +2%, le résultat de la Bretagne s’établissant à 1,3%. Cela démontre bien que nos entreprises se développent et embauchent… », analyse le maire.

Un résultat que le maire attribue à la bonne santé de différents acteurs économique locaux. Il y a d’abord le commerce, citant l’opération « ma boutique à l’essai » qui est sur le point d’accueillir un premier commerçant. « Nous pourrons ensuite nous mettre en quête d’un nouveau local à proposer ». Les parcs d’activité continuent d’accueillir de nouvelles installations. La pépinière d’entreprises a abrité 40 créateurs dont « 62% sont toujours en activité sur le territoire ». Sur ces créations, un quart concernent des projets basés sur l’économie numérique. « En effet, il n’est pas nécessaire pour une pépinière de s’appeler numérique pour participer au développement de ce secteur », précise le maire qui a dit sa préoccupation pour le secteur agricole « dans une période difficile », soulignant le poids de la filière agricole et agro-alimentaire dans le tissu économique local.

Ploërmel se distingue aussi par le bouillonement de sa vie associative tant sur le plan culturel que sportif. Dans ce domaine, Patrick Le Diffon s’est attardé sur la situation du Ploërmel Football club et ses 700 licenciés, encadrés par 100 bénévoles qui a « des besoins de plus en plus prégnants en terrains ». « Ses deux co-présidents me faisaient part dimanche dernier de leur difficulté d’organiser plusieurs matchs en simultanés à Ploërmel ». C’est la rançon du succès notamment des féminines. « Je tiens à les féliciter en leur assurant de mon soutien et mes encouragements. Ca veut dire bien entendu que la balle est dans notre camp… »

Des projets sur les rails et dans les cartons

Un certain nombre de projets devraient influer sur le développement de Ploërmel. Il y a ceux qui sont actés : l’extension de la société PEP, les multiples projets de l’ADAPEI, la construction du lycée, le projet d’un hôtel 3 étoiles à Ronsouze, le lancement de la ZAC de la Noé verte destinée à recevoir 300 logements individuels ou collectif, le déploiement du Très haut débit, etc… qui au total « représentent environ 90 millions d’euros qui vont être directement injectés dans l’économie de notre territoire dans les 4 ans qui viennent », détaille Patrick Le Diffon. Et puis il y a les projets « dans les cartons » : le Sacré-Coeur « sur ce sujet je regrette vraiment que l’on ait annulé ce qui était prévu il y a 10 ans car, aujourd’hui, la reprise par un investisseur privé est devenue impossible et les occasions perdues ne se rattrapent jamais », indique le maire. Et puis, il y a aussi le projet Olmix et des projets d’aménagement sur la ville. « Nous étudions les possibilités d’aménagement du centre-ville et les moyens d’y ramener des résidents, le réaménagement de la place du marché et la réutilisation de l’ancien site des services techniques ». Le projet de crématorium n’est pas abandonné « il y aura bien entendu une nécessaire concertation sur le territoire sur son lieu d’implantation et son mode de gestion », précise le maire (ndlr : La Chapelle-Caro se prépare à lancer l’enquête publique sur son projet). Il y a aussi le projet de réaliser un nouvel ensemble scolaire public « en remplacement des structures actuelles vieillissantes ». Le réseau de caméras de vidéo-protection va être renforcé…