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Pays de Ploërmel

Publié le 23 mars 2024

Ploërmel. Agriculture : le projet ENVEZH, une nouvelle passerelle vers l’agroécologie ?

Alors que le monde de l’agriculture fait parler de lui, face aux défis que sont l’environnement et les revenus des agriculteurs, le projet Envezh se présente comme étant une réponse ambitieuse à ces problématiques. S’agissant d’un consortium de 26 partenaires aussi bien privés que publics, gravitant autour de l’agriculture, et coordonné par le CNRS, le concept d’Envezh est de “massifier la réduction de produits phytosanitaires”. “L’objectif c’est de créer quelque chose pour le dupliquer demain sur les autres régions”, déclare Yannick Le Borgne, vice-président du Syndicat Mixte Grand Bassin de l’Oust. Avec un budget d’environ 18 millions d’euros, le projet est financé à hauteur de 50% par la Banque des Territoires pour le compte de l’État pour les “Démonstrateurs territoriaux des transitions agricoles et alimentaires”. Ce dispositif s’inscrit notamment dans le cadre de France 2030, un programme lancé par le gouvernement pour dynamiser les secteurs clés de l’économie française à travers l’innovation. “On a deux objectifs bien en tête, on travaille pour le rendement et la qualité mais on travaille aussi pour le territoire, ses agriculteurs, ses entreprises, etc… C’est indissociable. On ne peut pas imaginer qu’on aura une transition si économiquement il n’y pas d’attractivité”, explique Gérard Gruau, porteur du projet. 

Un projet qui s’établit en deux phases. Une phase de maturation sur une durée d’un an, et une autre qui concerne le déploiement du projet sur cinq ans, et qui commencera en 2025. Durant cette phase, les agriculteurs prenant part à l’initiative repensent leurs moyens de cultiver en réduisant massivement l’usage de produits phytosanitaires. D’après Laurent Baccella de la Direction Régionale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt de Bretagne, représentant la sous-préfète Claire Liétard, alors que la Bretagne est la première région d’élevage, “si on peut démontrer qu’on peut massifier la réduction de produits phytosanitaires, on peut le faire ailleurs”. Ces cinq ans de déploiement du projet sont donc une phase expérimentale qui permettra de mesurer la faisabilité des solutions apportées à l’agriculture concernant la réduction des produits phytosanitaires. “Je pense qu’on arrivera très vite à des modifications de pratique”, estime Nicole Le Peih, députée de la 3ème circonscription du Morbihan. 

Une synergie des filières agricoles pour répondre à ces défis

À l’occasion du lancement de la première phase du projet lors de la journée mondiale de l’eau, les parties prenantes du projet ENVEZH se sont réunis ce vendredi à l’amphithéâtre du lycée La Touche pour discuter des attentes et des solutions mises en œuvre.

Lors de l’assemblée, certains se sont exprimés sur les motivations de leur engagement, comme Fabrice Sablé, agriculteur qui a rejoint l’association « Merci les algues » engagée dans la transition agroalimentaire.

Stéphane Fouérée quant à lui, a témoigné d’une réduction de 60% de produits phytosanitaires, tout en conservant sa marge depuis son engagement pour la filière de céréales sans pesticides Envi, lancée par le groupe Cooperl.

Tous les acteurs prenant part au projet semblent convenir que “tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin”. 

3 commentaires "Ploërmel. Agriculture : le projet ENVEZH, une nouvelle passerelle vers l’agroécologie ?"

  1. Et la Bio n’est pas invitée… et après ils vont dire qu’il ne faut pas opposer. (18 Millions quand même d’argent publique).
    Je rappelle juste que l’on a la chance d’avoir la Solution avec l’Agriculture Biologique. 13% des fermes sur le pays de Ploermel. Elle est productive, elle fait de l’économie et de l’emploie, respecte l’eau et les sols et répond au mieux aux enjeux environnementaux et climatiques si urgent. Elle fait partie des signes officiels de qualité reconnu et contrôlé par l’état avec son cahier des charges européen.
    C’est vrai que la crise actuelle fait ralentir son marché (qui à tout de même bien profité à certains opportuniste…), mais un peu plus de soutien et de considération de toute les parties de la filière (de la fourche à la fourchette) feront de la BIO une réelle et sérieuse Solution. Je dis ça, je dis rien…jusqu’ici tout va bien !

  2. Je rappelle que du purin coulait en direct dans le lac au duc depuis plusieurs semaines en provenance d’une ferme proche. Sol tellement imbibé qu’il en « gerbe » ce liquide noirâtre.
    Efforts des uns anéantis par les autres.

  3. déjà EUREDEN & COOPERL rien que ça c’est dure à avaler …..
    2012/2013 des groupes ECOPHYTO légumes et système de grandes cultures 60000/70000 € par an sans compter la rallonge INVIVO pour bien pouvoir plomber en amont
    RESULTATS 0
    à l’image de la photo la foule dans la salle si toutefois on a pas meublé avec des élèves
    c’est encore de l’argent de balançé
    RDV dans 10 ans MEMESTRA

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