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Oust à Brocéliande

Publié le 12 octobre 2022

OBC. Débat: la nouvelle contribution de Alain Marchal et Rémy Brulé

Le débat continue. Nous avions donné la parole dans une tribune libre à Alain Marchal et Rémy Brulé (respectivement ancien maire et et 1er adjoint de Sérent), porteurs d’une approche différente de certains sujet d’actualité concernant l’OBC. A la suite de cette tribune, Jean-Luc Bléher actuel président de l’OBC leur avait répondu dans une lettre que nous avons également publié intégralement.

Suite à ce courrier, Alain Marchal et Rémy Brulé nous livre une nouvelle « contribution au débat démocratique » que nous vous livrons ci-dessous.

« La fermeture provisoire de la piscine de Malestroit par le gestionnaire privé en raison du prix de l’énergie nous a amenés à réagir en tant que citoyens dans une tribune libre.
L’intention n’était pas de refaire l’histoire qui en son temps a fait l’objet de débats et de propositions non retenues sur le mode de gestion public ou privé. Il s’agissait pour nous de s’interroger à l’occasion de cette fermeture sur la compatibilité d’une gestion privée ayant un objectif de profit, ce qui est tout à fait normal, à une gestion par les élus au service du public. La question peut se poser de la même manière pour d’autres services notamment les ordures ménagères.
Manifestement cette contribution au débat ne sied pas à nos élus qui par lettre de leur président justifient leur bon choix qui ne supporte pas la contestation mais en reconnaissant toutefois que lors du vote final (11/2015) quant au mode de gestion, Sérent ne s’est pas associé au choix du délégataire ni à l’approbation du contrat de délégation.
On ne peut certes pas refaire l’histoire mais on peut s’en instruire.
En Janvier 2017 la fusion des communautés de communes devait permettre des économies d’échelle et une amélioration des services au public. Rappelons que la CCVOL (secteur de Malestroit) forte de ses plus de 15 000 habitants n’était pas tenue de fusionner, à l’image de Questembert.
La fusion entraine l’obligation à moyen terme d’exercer les mêmes compétences de la même manière sur l’ensemble du territoire.

En matière de ramassage des ordures ménagères, géré en régie par la CCVOL et en pratiquant l’apport volontaire le service s’avérait plus économique que le porte à porte choisi par Guer Communauté et géré par le privé, choix respectable, c’était le leur. Ce service (CCVOL) s’équilibrait financièrement et n’avait pas subi d’augmentation pendant plusieurs années. Par contre en 4 ans une augmentation de 32% (foyer 2 personnes) des contributions a été nécessaire à l’équilibre des comptes. Certes certaines contraintes sont apparues mais en plus cette augmentation proviendrait pour partie de la perte de qualité du tri, soit, mais quelle pédagogie a été mise en place pour améliorer cette qualité ? Où se trouvent les économies d’échelle ?
Quant à l’harmonisation qui nous a été vendue comme obligatoire, aux dernières infos il semble que sur le dossier déchets nous n’allons pas vers une harmonisation mais vers un système à 2 vitesses, à la carte et ce jusqu’en 2029… donc durant le prochain mandat. Il est vrai que nous connaissons déjà le système à 2 vitesses concernant les cours de musique, (conseil communautaire 30/06/2022).
Les déchetteries en accès limités ne pourraient-elles pas être accompagnées d’accords avec les communautés voisines afin de permettre un accès de proximité aux résidents riverains hors OBC ?
Au moins ceci éviterait les dépôts sauvages des déchets dans la nature qui seront à la charge de qui nous savons.
La fusion ne devait pas remettre en cause les accords précédents notamment en matière de piscines (arguments oraux incitatifs avant la fusion). Aujourd’hui ces arguments sont oubliés, il est demandé aux communes de venir équilibrer les budgets piscines qui concernant Sérent multiplie la participation par 14.
Le président fait référence aux énergies affirmant que toutes sont devenues très coûteuses sauf pour Sérent exploitant son propre bois depuis 2008, mais Questembert aussi se dit très satisfait de son choix bois tant en prix qu’en approvisionnement. Nous rappelons que pour la piscine de Malestroit notre proposition d’étude chauffage bois a été repoussée.

Au fil du temps on ne peut que constater que les décisions se prennent loin des citoyens et que les infos sont diffusées à minima, pour exemple : l’école de musique, il est vrai que les débats sont quasi inexistants au sein de ces assemblées.

Alain Marchal et Rémy Brulé »

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