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Santé

Publié le 16 janvier 2022

Malestroit. Clinique des Augustines: les enjeux du label de proximité

Catherine Mongin, directrice générale de la clinique des Augustines

L’Agence régionale de santé a publié il y a quelques jours la liste des 22 hôpitaux bretons qui bénéficient du label « hôpital de proximité« . Parmi eux figure la clinique des Augustines de Malestroit déjà titulaire de ce label depuis 2016. « Mais attention, ce nouveau label s’accompagne de plus de devoirs pour nous… », précise Catherine Mongin, la directrice générale de la clinique. Car la clinique des Augustines a déjà mené de nombreuses initiatives souvent innovantes ou exemplaires en matière d’offre de soins. C’est le cas notamment de l’ouverture de consultations à l’extérieur. Aujourd’hui tout citoyen peut prendre rendez-vous pour une consultation avec des spécialistes de haut niveau à la clinique dans des domaines très divers: plaies chroniques, radiologie conventionnelle, mammographie, pneumologie, cardiologie.

Une contribution à la mise en place d’une médecine de proximité adaptée aux besoins de la population. Mais la clinique partage aussi ses compétences avec les autres acteurs de santé du territoire. « Nous avons déjà des liens avec les autres hôpitaux ainsi que les EHPAD. Nos médecins interviennent dans les établissements d’un très large secteur géographique… », souligne Catherine Mongin qui pose le cadre du nouveau challenge posé par le renouvellement du label « hôpital de proximité ».

« Ce qu’attend de nous l’Agence Régionale de Santé désormais c’est que l’on développe un travail en collaboration avec les professionnels de santé libéraux. C’est d’ailleurs une voie dans laquelle nous sommes engagés. D’ores et déjà, 60% de nos patients nous sont adressés par la médecine libérale. Nous menons des actions de formation pour apporter de la valeur à tous les niveaux que ce soit au niveau dans les maisons de santé ou les CPTS (ndlr: communauté professionnelle territoriale de santé, des professionnels qui se regroupent autour d’un projet commun). Aujourd’hui, je constate que les libéraux sont tout le temps associés aux réunions auxquelles nous participons… », détaille Catherine Mongin.

Elle dépeint ainsi une offre locale, graduée et dimensionnée, une sorte d’édifice cohérent et harmonieux dont chaque brique est constitué d’un des acteurs de santé du territoire. Un modèle dont la construction ne s’arrête pas à l’hôpital de proximité mais doit se poursuivre avec des établissements capables de répondre aux différents niveaux de gravité rencontrés par les habitant(e)s. « Dans ce schéma, l’hôpital de Ploërmel est indispensable avec son service d’urgences, et ses services spécialisés tout comme celui de Vannes peut apporter une autre expertise, complémentaire », souligne la directrice des Augustines, affirmant sa volonté de maintenir la clinique au plus haut niveau de cette exigence et de lui donner toute sa dimension d’interface entre le secteur des soins de ville d’un côté et le secteur hospitalier de l’autre. Bref, un modèle d’hôpital de proximité…

Mais elle est aussi consciente d’une autre attente des autorités de santé prenant en compte un vieillissement inéluctable de la population. Un objectif dont l’horizon se situe à 5 ans, c’est à dire… demain.

Devenir acteur de cette évolution sociétale, cela suppose le développement d’une stratégie préventive de plus en plus poussée sur le modèle existant déjà avec par exemple, des Bistrots mémoires. Partenaire des autres établissement du territoire, la clinique de Malestroit est déjà fortement impliquée dans les travaux dont elle est experte, portant sur la filière gériatrique, la filière soins palliatifs et douleurs, la filière vasculaire…

« Il faut imaginer un avenir dans lequel les gens resteront chez eux pour se faire soigner. D’où l’importance de mettre en place un système de santé global souple, fluide, efficace et facile d’accès »

Catherine Mongin, directrice générale de la clinique des Augustines

Catherine Mongin est convaincue que le processus qui se consolide sur le territoire de proximité constitue une véritable spirale vertueuse qui pourrait même, par le confort qu’il apporte aussi bien aux patients qu’aux professionnels de santé, être une réponse à la désertification médicale. « Je suis convaincue que plus on sera organisés, et plus on sera attractifs pour les médecins… », souligne-t-elle.

3 commentaires "Malestroit. Clinique des Augustines: les enjeux du label de proximité"

  1. Merci a la clinique des Augustine,
    Bienveillante et pres de leurs patients, vraiment une clinique excellente et exceptionnelle, je devrais bientôt refaire un tour après ma futur opération du dos en rééducation il sont vraiment très pro et merci au Docteur Marty

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