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Publié le 9 décembre 2021

Concoret. Récit: elle nous raconte son extraordinaire périple en Islande

La Concoraitoise Yanna Robert a une activité professionnelle bien remplie : à tour de rôle, elle est correspondante de presse, figurante pour le cinéma, photographe et exposante… Elle réalise en ce moment, et pour un second voyage, un reportage en Islande pour le journal Web, Mouvances Libres. Depuis le jeudi 2 décembre et pendant une dizaine de jours, elle sillonne les routes de l’île avec une voiture de location, pour collecter de magnifiques photographies. Débarquée de l’aéroport, les grêlons, le vent fort et glacial l’ont accueillie de manière radicale….

Carnet de voyage…

A 3 heures 1/2 de vol de Paris, soit 2,231 km, l’Islande est un pays insulaire d’Europe du Nord, situé dans l’océan Atlantique, entre la Norvège et le Groenland. Elle s’étend sur 103 000 km2, dont 10% sont constitués de glaciers…

L’île possède 355 620 habitants, a pour capitale Reykjavik, où deux tiers de la population est concentrée !

L’activité volcanique est importante, environ 130 volcans seraient actifs, avec aussi la présence de phénomènes paravolcaniques, de solfatares et de geysers…

La dernière éruption du Eyjafjöll s’est produite le 15 avril 2010 et celle du Bárðarbunga, en août 2014 a duré 8 mois…

Samedi 4 décembre, Yanna est allée admirer le volcan d’Islande le plus actif : le Grimsvötn. De nuit, à 21h30, elle a ressenti des vibrations sous sa voiture : se réveillera- t-il bientôt ? Le ciel s’éteint à 16h et se rallume à 10h.

Elle raconte que les voitures sont très bien entretenues avec un renforcement de pneus cloutés, afin d’adhérer à la route au maximum ! Cependant sur 2 heures de routes ininterrompues, elle ne rencontre aucune habitation, juste parfois une ferme isolée avec chevaux ou moutons, aucune station service pour faire le plein d’essence. La route 1, unique route principale de l’Islande permet de circuler en grand… “Il faut anticiper tout avant de partir : essence, provisions, vêtements chauds et isolant pour capitonner la voiture, surtout pour passer la nuit dedans ! Le voyage doit être déconnecté et hors du confort habituel. Mais il faut être discret car les autorités n’aiment pas le camping sauvage ni que l’on sèche ses chaussettes sur un radiateur dans un centre commercial !” raconte Yanna, avec humour…

De Reykjavik à Jökúlsarlón, l’aventurière a parcouru un peu plus de 500 km pour atteindre le Graal : la Fjells Fjara, plus connue sous le nom de : la plage de diamants. “Ce sont de véritables sculptures glacières, grandeur nature, que j’ai pu admirer sur la plage. Des bijoux éclatants ! La nature est un art ! Il faisait 4 degrés. Le lac de Jökúlsarlón se jette dans la mer juste à côté. Il offre un spectacle étonnant ! Les glaciers, les icebergs se détachent et s’entrechoquent à cause du réchauffement climatique. L’Islande est imprévisible et très puissante ! Tantôt, elle est brûlante avec des geysers à 80 degrés, à d’autres moments elle est très glaciale.”, raconte Yanna, qui a aussi visité un glacier du Vatnajokull…

Yanna affectionne tout particulièrement ce voyage en solitaire, autocentré, laissant le destin tout puissant se dessiner, à l’image de la poésie islandaise : Edda…

“J’ai abandonné la voiture pour un périple à pied avec un guide, pour visiter le glacier bleu de Jökúlsarlón. Le guide m’a confié qu’en raison du réchauffement climatique on accède plus facilement aux glaciers. Il déplore, cependant, l’arrogance des puissants, sur le sujet ! “ ajoute la photographe…

Et puis Yanna nous raconte les coutumes des habitants, comme celle de Noël fêté aussi chez les morts ! Dans les cimetières, les tombes sont creusées dans les terres montagneuses et sont éclairées de croix lumineuses. La langue américaine est quasi une langue maternelle, car l’armée américaine s’est retirée en 2006. L’Islande n’a pas d’armée !

Question alimentation, les soupes de mouton et de langoustes islandaises sont suffisamment épaisses pour rassasier ! Elles sont toujours accompagnées d’un pain aux céréales…

Yanna Robert savoure actuellement ses derniers moments au Lagon bleu, un lac de silice artificiel à 38 degrés, un lieu de détente et de soin avec un bar intégré dans l’eau, un lieu qui lui permet de dénouer ses membres qui ont subi l’inconfort…

Dans quelques jours, certainement le 10 décembre, son périple prendra fin, mais Yanna s’est promis avant de quitter l’Islande, de capter une aurore boréale et de visiter l’étonnant musée du Phallus à Reykjavik…

Concernant les mesures sanitaires, en lien avec la Covid, Yanna précise : “ Il n’y a pas de test antigénique à l’aéroport de Keflavik au départ d’Islande. Il faut faire le test à 3 minutes de l’aéroport et c’est gratuit ! J’ai croisé des Corses, des Toulousains et des Parisiens, mais pas de Bretons!”