Publié le 11 octobre 2016
CCVOL. La zone de Bohal va tester un système d’assainissement innovant
Avec, en 2015, un 1er appel à manifestation d’intention (AMI) sur l’économie circulaire, la Région a souhaité encourager le déploiement de ce nouveau modèle économique et sociétal auprès des les acteurs du territoire, entreprises, collectivités et associations. Les 8 projets, novateurs et concrets, retenus par la Région, ont pu être accompagnés depuis et, pour certains, déjà mis en œuvre. Mais ce n’est qu’un début : un 2e AMI sera lancé en 2017 !
« 40 % des matières premières utilisées sont encore enfouies ou incinérées en fin de vie, constate Thierry Burlot, Vice-Président du Conseil régional à l’environnement, à la biodiversité et aux déchets. Il faut inverser la tendance : passer du gaspillage à l’utilisation durable et responsable des ressources dont dispose la Bretagne, c’est ce que la Région veut encourager. »
La journée de restitution organisée ce jour à Lorient par la Région a été l’occasion, pour les porteurs de projets, de témoigner de l’avancement de leurs actions pionnières devant quelque 150 participants.
Au-delà de ces expériences pilotes, l’enjeu est d’aller plus loin en incitant d’autres acteurs à développer des boucles locales vertueuses. C’est pourquoi la Région lancera, en 2017, un 2e appel à manifestation d’intention, l’objectif, à terme, étant de construire collectivement une stratégie d’économie circulaire pour tout le territoire régional.
Parmi les huit projets soutenus par la Région, il y en a un qui est mis en oeuvre dans le cadre de la communauté de communes du Val d’Oust et de Lanvaux, c’est la création d’un système circulaire sur le parc d’activités de Bel Orient à Bohal. Ce projet est porté par la société SVITEC et la CCVOL.
La société SVITEC et son groupement (Ethnozzi, spécialisé en ethnologie et sociologie, et Sarah Hernandez Consulting, spécialisée en économie et nouveaux modèles économiques) veut démontrer, à l’échelle d’un parc industriel, la possibilité d’établir des boucles courtes en matière d’assainissement, gestion et valorisation des déchets, mais aussi de création d’activités nouvelles (culture de salicornes grâce aux rejets de sels d’une entreprise). Le « démonstrateur » de ce système circulaire, imaginé à l’échelle du parc d’activités de Bel Orient, pourra par la suite être transposé aux 5 autres zones d’activités du territoire de la CCVOL. « Ce projet, porté par Véronique Texier, dirigeante de SVITEC (Noyalo), fait preuve d’une belle énergie collaborative dans la mesure où il associe entreprises, collectivités, chercheurs et organismes de formation. Toutes ces synergies, visant à connecter les flux entrants et sortants entre les activités d’un même site, en font un dossier exemplaire et très dense en actions », souligne la Région.
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1 commentaire "CCVOL. La zone de Bohal va tester un système d’assainissement innovant"
Il faut savoir que les habitants de bel orient s’opposent complètement ce projet innovant.
Aucune communication n’a été faite aux riverains ni par le maire ni par la communauté de communes.
Aucun panneau d’affichage afin d’annoncer les futurs travaux. Ni sur le site ni en mairie.
Les habitants se trouvent devant le fait accompli.
Tout d’abord il est implanté à 50 mètres des habitations les plus proches, alors que la loi préconise une distance minimum de 100 mètres.
D’autre part tout le monde est conscient qu’il y aura des odeurs. Par conséquent il est prévue à court terme installer des tunnels de type horticole pour canaliser les odeurs. Étrange lorsqu’on sait que les plantations ne résisteront pas sous serre. Il faudra alors ventiler et arroser. Système économique ou écologique étrange!!!!
Quant à l’intégration de cette horreur dans le paysage, cela semble aller à l’encontre des prérogatives lorsqu’un simple citoyen dépose un permis de construire. Son projet immobilier devra s’intégrer avec harmonie dans l’environnement…
Abordons également les nuisances sonores de cette future installation: pompe de relevage, degrilleur, va-et-vient des différents opérateurs de maintenance et de surveillance aux portes de nos habitations.
Il est également prévu le stockage des boues sur site avec bien évidement un enlèvement régulier. Mais quelle est la fréquence de l’enlèvement?
Ces stockages vont nécessairement développer des insectes, mouches moustiques ETC….
Plus suggestif, il faut quand même évoquer la dévolution dans une habitation en cas de vente.
Voilà pourquoi les habitants de bel otrient s’opposent fermement à ce cadeau écologique puant.
Nous suggérons l’implantation de ce prototype dans la zone d’activité le long de la 4-voies.
La topologie du terrain s’y prête complètement.
Par contre là nous touchons un réel problème sensible puisque il faut sacrifier un terrain vendable pour peut-être une future entreprise…..!