Oust à Brocéliande

Publié le 7 avril 2024

Malestroit. Elise, Matthieu et Jacky ont eux aussi bravé  l’enfer du Nord 

Trois cyclistes Malestroyens se sont retrouvés ensemble ce samedi 6 avril sur le vélodrome de Roubaix où est jugé l’arrivée de la plus belle et difficile des classiques cyclistes au monde, on veut parler de Paris-Roubaix.

Tout comme les professionnels, les amateurs peuvent également durant le même week-end emprunter les pavés du Nord. Au choix 3 circuits à parcourir selon son niveau physique. Ils étaient pas moins de 6000 participants à s’inscrire il y a de cela plusieurs mois. Parmi eux Matthieu Richard, Jacky Balais et Elise Guilloux qui s’est d’ailleurs retrouvée là un peu par hasard « On s’est déplacé en famille et comme mon cousin ne pouvait être sur le vélo, j’ai pris sa place avec du coup un minimum de préparation » Elise s’élançait à 9h comme les 1400 autres cyclistes engagés sur le parcours de 70 km avec au passage 8 secteurs pavés à traverser. « ça bougeait dans tous les sens sur les pavés, j’ai fini avec de bonnes sensations mais aussi avec de grosses ampoules sur la paume des mains, la guidoline est même déchirée» expliquait la jeune cycliste originaire de Missiriac mais expatriée depuis à Deauville pour raison professionnelle. Elise n’oubliera jamais cette expérience unique à vivre.

Pour Matthieu Richard domicilié à Saint Marcel, Paris-Roubaix Challenge n’est pas une nouveauté puisqu’il est natif de la région des Hauts-de-France et que déjà l’an passé il avait pris part à cette manifestation. « En 2023 avec le beau frère, on s’était engagés sur le 70 km et cette année c’est sur le 145 km que l’on s’est élancés à 7h30 pour affronter pas moins de 19 secteurs pavés dont la légendaire trouée d’Arenberg. Il y avait déjà beaucoup de public sur le bord des routes et j’ai même reçu des encouragements avec sûrement des Bretons me disant ‘Allez Malestroit’ » Aucun pépins mécaniques pour Matthieu lequel possède un vélo gravel qui est plus adapté et confortable pour affronter les pavés. même si « On ne se rend pas compte devant son écran tv de la difficulté à rouler sur des pavés , c’est horrible mais ça l’a fait pour moi. Je termine avec de bonnes sensations »

Le plus aguerri de la bande reste Jacky Balais qui s’est retrouvé au départ un peu grâce à son fils Jules. Celui-ci lui a permis en tant que ambassadeur (bénévole) pour les prochains JO de Paris de bénéficier d’un engagement prioritaire puisque les inscriptions sont limitées pour des raisons de sécurité.

Expérimenté par la pratique régulière du VTT et de la route au Club Cyclo du Pays de Malestroit, Jacky Balais s’alignait sur le parcours le plus difficile de 170 km avec tous les secteurs pavés que les Matthieu Van der Poel et autres devaient emprunter 24 h plus tard. Tout comme Elise et bien d’autres participants, Jacky terminera l’épreuve avec beaucoup d’ampoules sous les mains. « Je ne verrai plus cette épreuve mythique du même œil, c’est vraiment l’enfer du Nord avec des pavés dans tous les sens. La Trouée d’Arrenberg c’est vraiment horrible. Il faut un mental avant tout pour finir l’épreuve, c’est primordial » commentait-il, juste après avoir franchi la ligne d’arrivée de Roubaix pleine balle pour imiter les champions. « Je suis assez content de moi pour une première participation, soit à plus de 28.5 km/h de moyenne »

Restait juste à prendre une belle photo souvenir tous ensemble, sous le soleil du Nord avec même 25 degrés affichés au thermomètre. (sur la photo )