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Oust à Brocéliande

Publié le 25 février 2024

Beignon. Annie Rigo, 21 ans de passion et de dévouement pour les enfants

Pour lui faire part de leur reconnaissance, Julien Boschat, président de l’OGEC de l’école Sainte-Marie et Laurence Calle représentante de l’école Germaine Tillion, ont offert à Annie Rigo un bouquet de fleurs et un panier garni

L’émotion était à son comble pour les deux écoles de la commune de Beignon. Ce vendredi signait pour Annie Rigo, ATSEM, la fin de 21 ans de carrière au sein de la commune et des deux écoles. À cette occasion, la maire de Beignon, Sylvie Hourmand, et son équipe municipale, ont organisé un pot, aux côtés d’une partie du corps enseignant de l’école Germaine Tillion, de collègues et de proches d’Annie Rigo. 

Une vocation auprès des enfants

Devenir ATSEM, ne se fait pas par hasard, c’est une vocation. Le parcours d’Annie Rigo en témoigne parfaitement. Femme de militaire, l’ATSEM originaire de Belfort enchaine les petits boulots jusqu’en 1990 où celle-ci devient ensuite assistante maternelle durant huit ans. En 1998, Annie et sa famille emménagent en Bretagne où la mère de deux enfants s’acclimate plutôt rapidement. Mais après autant d’années à recevoir des enfants à domicile, ses enfants Julien et Pierre sont fermes : ils ne veulent plus d’enfants chez eux. Si Annie est à l’écoute, cela ne l’empêche pas pour autant de poursuivre sa vocation auprès des jeunes. C’est ainsi qu’en 2000 elle devient ATSEM pour la ville de Guer. Sa passion pour ce métier se confirme au point qu’Annie finit par passer un CAP et obtient son diplôme en 2002. Et comme le hasard fait si bien les choses, la municipalité de Beignon propose un poste d’ATSEM qu’Annie finira par prendre. Pour la Beignonnaise, cette fonction qui lui est chère, c’est donner l’impression aux petits d’être arrivés bébés et de repartir adultes, s’adapter très vite à ses remplaçants, être réactive, ordonnée. “C’est aussi être parée aux aléas des épidémies (comme la gastro), et ne pas avoir peur du ridicule, sourit l’ATSEM en évoquant les costumes portés lors des carnavals. En tant que maman de remplacement, il faut savoir bercer, consoler… Être ATSEM, c’est une belle chose et c’est un très beau métier”, conclut émue, celle qui aura accompagné pendant plus d’une vingtaine d’années, de nombreux enfants.

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