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Publié le 20 janvier 2024

Ploërmel. Disparition du Père Guégan : le point sur le dispositif de recherches

Dans un communiqué, le commandant de la compagnie de Pontivy, le chef d’escadron Sylvain Giraud fait le point sur le dispositif qui a été déployé suite à la disparition du Père Christophe Guégan, curé de Ploërmel et la chronologie des faits :

« Le jeudi 18 janvier 2024 en début d’après-midi, les militaires de Gendarmerie de la brigade du FAOUËT (56), de la compagnie de PONTIVY, étaient sollicités par les Dominicaines de l’abbaye située à BERNE. Ces dernières s’inquiétaient de l’absence du père Christophe GUEGAN, curé de la paroisse de PLOËRMEL, qui devait y célébrer la messe, comme chaque semaine. Bien arrivé la veille, son absence et celle de son véhicule, étaient constatées par les religieuses, au matin. 

Contactés par les sœurs, les gendarmes de la communauté de brigades du FAOUËT lançaient immédiatement des recherches actives. La dernière géolocalisation du téléphone, effectuée durant la nuit, conduisaient les militaires des compagnies de PONTIVY et de QUIMPERLÉ, à orienter leurs recherches vers le Finistère, aux environs de LOCUNOLÉ (29). Conformément aux directives du procureur de la République de LORIENT, une enquête judiciaire pour disparition inquiétante était ouverte et confiée à la brigade du FAOUËT. Un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de RENNES était sollicité. Avant même son arrivée sur les lieux, le véhicule du prêtre était retrouvé, vide de tout occupant, aux alentours de 15h30, sur la commune de GUILLIGOMARC’H. Les recherches étaient orientées sur les sentiers escarpés surplombant les eaux vives de l’Ellé. L’hélicoptère était utilisé, tandis qu’une quinzaine de militaires des compagnies de PONTIVY et QUIMPERLÉ, assistés d’un chien de piste du PSIG de LORIENT, procédaient à d’importantes recherches pédestres. Le chien conduisait les gendarmes jusqu’aux abords de la rivière, particulièrement tumultueuse en cette période. 

Les recherches étaient temporairement interrompues, pendant la nuit, pour être reprises dès le lendemain, cette fois avec l’assistance d’un chien de piste Saint-Hubert, venu de RENNES et confirmant la piste déjà tracée la veille, jusqu’aux eaux dangereuses de la rivière. Les militaires du PSIG de QUIMPERLÉ vérifiaient à nouveau et méticuleusement berges, moulins et bâtis, sans parvenir à retrouver le disparu. L’enquête se poursuit sous la direction du Parquet de LORIENT.

Chef d’escadron Sylvain Giraud commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Pontivy«