Pays de Malestroit

Publié le 9 janvier 2023

Malestroit. La rentrée des apprenti(e)s aides-soignant(e)s

Le centre de formation Saint-Michel rattaché à la clinique des Augustines assure la formation initiale des aides-soignant(e)s qui ont fait leur rentrée le 29 août dernier. Mais le centre de formation reçoit aussi des apprenti(e)s qui ont fait leur rentrée ce lundi matin 9 janvier. Ces élèves partage leur temps entre leur employeur et leur école. Depuis l’année dernière, cette formation générale est partagée entre le centre de formation située à proximité de la clinique et le lycée Jean Queinnec dans le cadre d’un partenariat entre les deux entités, établi en juin 2021.

Ce lundi matin, ils étaient 15 à venir faire leur rentrée au lycée, âgé(e)s de 18 à 29 ans pour une moyenne d’âge de 21 ans. Cette nouvelle promotion présente certaines spécificités. Le nombre d’abord. Ils étaient 15 ce matin contre 19 l’an dernier alors que le nombre de postes ouverts était de 20. Une évolution qui marque un peu plus la difficulté pour les employeurs à recruter. Un sujet de préoccupation pour Cécile Le Gall, la directrice du centre de formation qui souligne justement le « courage » de ces étudiants qui s’engagent dans un cycle de formation par alternance qui demande une forte motivation. Cependant cette nouvelle promotion présente aussi des caractéristiques intéressantes et positives: elle comprend 4 garçons, ce qui est presque inédit. L’an dernier, il n’y en avait aucun! Et, alors que l’an dernier, les apprenti(e)s venaient de très loin, cette année, la plupart des employeurs sont situés sur le territoire de Ploërmel communauté d’entre eux.

Catherine Mongin, la directrice de la clinique des Augustines et du centre de formation a d’ailleurs souligné « l’engagement important » de ces étudiants et leur a rappelé qu’ils se formaient à un métier « de plus en plus demandé ». Elle a balayé le regard parfois négatif qui est porté sur cette profession qui selon elle présente toujours les mêmes attraits en terme de relation humaine que par le passé. « C’est un métier très positif et il faut se projeter dans le positif. C’est une spécialité-clé dans le domaine du soin qui demande une forte expertise, un travail de proximité… », a-t-elle insisté. Soeur Roxane, la mère prieure de la communauté des Augustines a rappelé que cette profession s’inscrit dans l’origine même de cette communauté de Soeurs Hospitalières, fondée au 12è siècle. Elle a indiqué qu’à la fin du mois de janvier, les stagiaires seront invité(e)s à visiter le monastère « afin de découvrir qui nous sommes ».

Les apprenti(e)s vont suivre une formation de 18 mois qui leur permettra de décrocher le diplôme d’aide-soignant(e) en juillet 2024.