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Oust à Brocéliande

Publié le 18 septembre 2024

Malestroit. Au restaurant A Comer, manger c’est d’abord un art de vivre

Pour Benjamin Salgado, il faut savoir « prendre le temps de manger »

Plus qu’un bon repas, c’est un certain art de vivre que Benjamin Salgado vous propose de partager dans son restaurant A Comer situé place Queinnec. « Moi, je veux prendre le temps de bien faire les choses pour durer à Malestroit… », explique le jeune homme, âgé de 33 ans. Vivre et travailler dans le pays de Malestroit, c’est le projet que murissait depuis longtemps cet ancien élève du collège Saint-Julien. Il a d’abord passé un CAP de boulanger puis de pâtissier avant d’exercer ce métier jusqu’à ses 22 ans. C’est là qu’il décide de reprendre ses études pour préparer un bac de cuisine par alternance au restaurant le Grain de Sel de… Malestroit. Ensuite, Benjamin part consolider son expérience au Gavrinis à Baden comme chef de partie pendant 2 ans, puis il intègre l’équipe de David Kiburse au restaurant l’Annexe de Vannes. Il y restera 4 ans. « C’est là que mon projet d’installation a muri. David Kiburse a complété ma formation en ce qui concerne l’organisation, les commandes auprès des fournisseurs… », se souvient-il, avec déjà le coeur tourné vers le pays de Malestroit. « Je voulais m’installer et rester au pays. Même si j’ai des origines familiales portugaises et espagnoles, je suis né ici et je suis fier d’être breton ».

Une cuisine simple, lisible et gourmande

Alors, lorsque l’opportunité de reprendre le restaurant historique de Malestroit -l’ancien « Canotier »- s’est présenté, Benjamin n’a pas hésité une seconde. « C’est un emplacement idéal, un bâtiment magnifique… Ca cochait toutes les cases ». Le jeune homme a voulu tout de suite marquer de son empreinte et de sa philosophie cet établissement. « J’ai réduit le nombre de couverts, on a refait la décoration, posé des coussins acoustiques au plafond. Je veux que mes clients puissent manger dans une ambiance, cosy, sereine, apaisée », explique-t-il. Surtout n’allez pas lui dire que vous êtes pressé pour votre repas. « Bien manger, ça prend du temps. Je préfère que les gens ne commandent que deux plats mais qu’ils prennent le temps de les déguster, de se faire plaisir… », indique-t-il. Côté cuisine, Benjamin privilégie la simplicité et le goût. « Je ne travaille que les produits frais. Ma cuisine est simple, lisible et gourmande. Je propose une cuisine française que je veux sublimer en utilisant les techniques modernes que je mets au service du goût. Moi, je veux rendre mes plats aussi beaux que bons », explique-t-il. Ne lui demandez pas non plus à quel rythme il change sa carte. « Tout est fonction des produits, de mes envies. Je ne veux pas me mettre un carcan sur le dos. Je veux donner libre cours à mes inspirations, à mes envies… Si c’est la saison des champignons, on pourra trouver le même plat plusieurs semaines de suite. C’est le moment d’en profiter. J’essaye de proposer à mes clients quelque chose de différend de ce qu’ils ont l’habitude de manger », commente-t-il.

Prendre le temps et savourer la vie, un concept épicurien. Si Benjamin a choisi le jeudi pour fermer son restaurant, c’est pour pouvoir passer suffisamment de temps sur le marché, aller à la rencontre des producteurs, discuter avec eux de leurs produits. « Je ne veux pas d’un simple rapport client/fournisseur ». Et si c’était ça la « Malestroit touch »?

Visiblement, le concept séduit, puisque si vous voulez partager la philosophie du jeune, il vous faudra aussi prendre le temps de réserver votre table à l’avance…

Pratique :

Restaurant A Comer

11 place du Docteur Jean Queinnec, Malestroit

Menus : entrée plat dessert à 22 euros le midi entre 30 et 35 euros le soir

Femé le mercredi soir, le jeudi toute la journée, le samedi midi

Tel : 0297705929 ou 0647199603

2 commentaires "Malestroit. Au restaurant A Comer, manger c’est d’abord un art de vivre"

  1. J’ai vu dernièrement la nouvelle enseigne et d’apprendre par Erwan de Sérent que vous étiez une connaissance.
    J’espère vous découvrir très vite , peut-être à la Toussaint.
    Cordialement
    Mme Le Layo Gisèle

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