Publié le 5 décembre 2021
Josselin. 7 sections UNC commémorent le 5 décembre
Une cérémonie a été organisée par la section de l’Union Nationale des Combattants, UNC de Josselin et son président Michel Coignard, devant la stèle AFN de la rue Guethennoc, ce dimanche 5 décembre, journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie…
Une importante délégation de représentants et de porte-drapeaux des sections UNC du secteur est venue commémorer ce 5 décembre: les sections de Beignon, de Campénéac, de Taupont/Ploërmel, de Malestroit, de Sérent et de Cournon. Étaient également présentes 2 sections des Médaillés Militaires du Souvenir Français avec leurs porte-drapeaux.
Lecture des messages de l’UNC et dépôt de gerbes ont été observés devant Nicolas Jagoudet, maire de Josselin et Conseiller départemental du canton de Ploërmel, entouré de la population et de représentants de la gendarmerie.
Après la cérémonie officielle, le président Michel Coignard a décoré de l’insigne de porte-drapeaux, 2 des membres de sa section, anciens combattants de la guerre d’Algérie.
Amédée Hellec :
a reçu l’insigne de porte-drapeaux, pour ses 7 ans de service.
Ancien combattant d’Algérie, du 2 novembre 1957 au 26 août 1959, appartenant au 6ème RPINA (Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine) à Blida. Il reçoit la Valeur militaire en récompense d’un acte de bravoure. En 2019, il est médaillé de la médaille militaire…
Alain Lemoelle :
a reçu l’insigne de porte-drapeaux pour avoir exercé cette fonction pendant 14 ans.
Ancien combattant d’Algérie, du 9 janvier 1960 au 31 décembre 1962, il est engagé 5 ans au service de santé de l’armée : Le CEMPN (Centre d’Expertise Médicale du Personnel Navigant ). A Alger, sa fonction était de rapatrier les soldats décédés en France…
Après la cérémonie, les participants se sont retrouvés, pour un moment, devant le verre de l’amitié…
Un peu d’histoire
La date du 5 décembre, qui commémore les morts pour La France en Afrique du Nord, n’a que 18 ans d’âge.
C’est Jacques Chirac, alors président de la République, qui avait choisi cette date, pourtant neutre et sans aucun lien avec les événements historiques, pour commémorer ces morts pour la France. Alors pourquoi cette date ? Parce que le 5 décembre 2002, le président Chirac inaugurait le Mémorial quai Branly, à Paris. Sur ce Mémorial étaient inscrits les noms des soldats français morts pour la France pendant la guerre d’Algérie ainsi que la date du Cessez-le-feu du 19 mars 1962.
La commémoration voit sa première édition, un an plus tard, jour pour jour, le 5 décembre 2003.
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