
Publié le 12 août 2021
Ploërmel. Voici le nouveau patron des gendarmes

Un élément d’équilibre et de tranquillité, un repère dans un monde en pleine turbulences. Voila le profil du gendarme moderne, tel que le conçoit le chef d’escadron Frédéric Monpierre qui vient de prendre ses fonctions à la tête de la compagnie de gendarmerie de Ploërmel. Originaire de Pontarlier, agé de 32 ans, Frédéric Monpierre est marié, père de 2 -bientôt 3- enfants. Il arrive tout droit d’Amiens où il était en poste à la gendarmerie mobile depuis 2017 après un début de carrière dans l’Armée de terre et un passage par les écoles militaires de Saint-Cyr. Et son arrivée en Bretagne et dans le Morbihan correspond à un choix familial assumé. Frédéric Monpierre, considère ce premier poste en gendarmerie départementale comme une étape essentielle dans sa carrière « c’est quelque chose d’humainement très enrichissant ».
Il avoue une véritable passion pour le service de l’Etat, au sens le plus noble du terme. « Le service de l’Etat est le plus profond quand il est tourné vers le service au citoyen… », explique-t-il. Et, s’il n’est pas issu d’une lignée familiale de militaires ou de gendarmes, son grand-père, sous-préfet, lui a inculqué ce sens du service de l’Etat dédié à la population qui colle à sa personnalité.
« Humanité et proximité », deux axes autour desquels le chef d’escadron Monpierre a bien l’intention de développer un relationnel fort avec la population. Une stratégie profondément humaniste, mais sans sombrer dans l’angélisme. Au delà des missions récurrentes de la gendarmerie portant par exemple sur la sécurité routière, il se fixe trois priorités qui feront l’objet d’une « tolérance zéro »: la lutte contre les violences intra-familiales et celles faites aux femmes par l’amplification des mesures parfois novatrices déjà en place à Ploërmel telles la structure dédiée; le développement de l’accueil et du contact avec les citoyens. « Chaque victime doit être entendue et écoutée. Les citoyens doivent pouvoir bénéficier d’un contact de qualité », insiste le commandant de compagnie. Contre la délinquance de proximité il a une réponse : la police du quotidien. Là aussi, ce sera tolérance zéro pour tous les excès qui perturbe la vie des habitants comme la consommation d’alcool sur la voie publique. « S’il le faut nous accentuerons notre visibilité », prévient le chef d’escadron attaché à être « un homme de terrain ». Il promet d’aller très prochainement au contact des habitants de la compagnie de Ploërmel. Celle-ci compte 110 hommes, 3 communautés de brigade (Guer, Ploërmel et Josselin), 8 brigades territoriales, une équipe cynophile, une cellule de protection des familles et un PSIG.
Articles similaires

Pays de Ploërmel. La Redadeg : une ambiance volontaire, mais un goût amer…
Aujourd’hui mercredi 26 mai, nous sommes allés à la rencontre de la course de…

Malestroit. 400 chiens attendus au championnat de France d’Agility
C’est une grande première pour le club d’éducation canine de Brocéliande à qui revient la…

Ploërmel. EHPAD: les raisons de la colère
Ils sont las des promesses dont certaines remontent à des décennies et inquiets pour la…

Ploërmel. Le rassemblement à l’hôpital
Le personnel, mais aussi des sympathisants du collectif santé du Pays de Ploërmel ont participé…