Oust à Brocéliande

Publié le 18 janvier 2021

Malestroit. La Prévention routière sensibilise les collègiens d’Y. Coppens

Quelle est la différence entre un bus et un car? Pourquoi y-a-t-il eu une brusque chute du nombre d’accidents en France en 1972? Quelle décision fondamentale a été prise en 1976? Quel évènement a marqué une autre baisse de l’accidentalité en 2002? Si vous ne pouvez pas répondre à ces questions, interrogez vos enfants s’ils sont scolarisés en classes de 3è et 4è du collège Yves Coppens de Malestroit, ils ont probablement les réponses. Lundi et mardi, ces classes ont reçu la visite d’un spécialiste de la Prévention routière venus les sensibiliser aux risques routiers.

D’ailleurs on peut conseiller à tous ces collégiens d’organiser une soirée quizz  sur ce thème à la maison. Non seulement ça occupera une soirée de couvre-feu, mais en plus ça permettra sans doute à leurs parents d’en apprendre beaucoup sur le risque routier. Il y a ces mauvaises habitudes (téléphone…) ou conduites à risques (vitesse, alcool, stupéfiants…) qui peuvent se terminer en drame. On connait bien sur le risque de donner la mort ou d’infliger des blessures parfois très graves, mais il y a aussi un aspect surement moins connu qui est celui des conséquences personnelles qui pèsent sur les auteurs d’infractions: les contraventions, la prison et la non-couverture par les assurances des dégâts occasionnés. Et les exemples concrets donnés par l’animateur de la Prévention routière donnent à réfléchir avec des conducteurs condamnés à payer toute leur vie sur leurs deniers personnels des dizaines de milliers d’euros de réparation pour avoir provoqué un accident alors qu’ils pilotaient un scooter au pot d’échappement trafiqué pour l’un ou en état d’ivresse pour l’autre. Des erreurs irréversibles et dont les conséquences peuvent se répercuter sur les ayants-droits…

Mais les élèves ont aussi pu prendre connaissance de l’évolution favorable du nombre de victimes depuis quarante ans (16 800 morts en 1972 contre 3800 en 2019 ). Puis, ils sont passés à la partie pratique de cette action en utilisant le réactiomètre qui leur a permis de se familiariser avec les distances et temps de freinage ou le masque qui reconstitue les effets de la consommation d’alcool..

Après les 4è ce lundi, c’est au tour des 3è de suivre, ce mardi, cette très intéressante formation.