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Réminiac

Publié le 15 juillet 2020

OBC. Quel exécutif pour le nouveau conseil communautaire?

Avec plus de 70% de nouveaux délégués issus des élections municipales, c’est un conseil communautaire de l’OBC profondément renouvelé qui se réunira ce jeudi soir pour élire son nouvel exécutif. Faut-il pour autant s’attendre à un bouleversement de l’équipe dirigeante? Rien n’est moins sur. Il y aura des têtes nouvelles, bien sur, mais il est probable que le conseil de l’OBC du « jour d’après » ressemble furieusement à celui du « jour d’avant », dans ces grands équilibres…

Président sortant, Jean-Luc Bléher bat la campagne depuis quelques semaines « pour préparer cette échéance ». « J’ai rencontré individuellement tous les maires pour savoir ce qu’ils attendent de la communauté de communes, pour préparer cette élection », expliquait ce dernier lors du conseil municipal de Guer, la ville dont il est maire (voir notre vidéo ci-dessous à partir de 2 h 37).

Certes, il expliquait lui-même que cette élection est ouverte et que « n’importe quel délégué peut se porter candidat à n’importe quel poste », mais l’éventuelle fougue d’un postulant se heurte à une certaine réalité mathématique. Le conseil communautaire se compose de 49 délégués ce qui situe la majorité à 25. La ville de Guer dispose déjà à elle seule de 8 voix. On ne va pas se livrer à des hypothèses hasardeuses mais on sait bien que l’équilibre au sein de l’OBC se mesure entre les trois anciennes communautés de commune: l’ex-CCVOL (Malestroit), Guer et La Gacilly et que ces deux dernières ont des intérêts convergents. On vous laisse le soin d’évaluer les rapports de force à partir de la répartition géographique entre ces trois composantes.

Négociations et compromis…

Jean-Luc Bléher est un homme politique expérimenté, habile, adepte des compromis. Il connait les avantages des situations pré-négociées, pour éviter les situations conflictuelles qu’il exècre… d’autant qu’il dispose d’un socle solide pour espérer sa réélection. Il est donc à la manoeuvre. Encore faut-il pouvoir répondre aux appétits des uns et des autres en ce qui concerne les vice-présidences dans les coulisses de ses rencontres bilatérales. Car, selon nos informations, le nombre de ces vice-présidences pourrait être réduit (ils sont 11 dans le conseil sortant). Ce n’est pas un hasard si dans l’ordre du jour de cette réunion de mise en place figure « l’éventuel élargissement du bureau à d’autres membres », sans doute une porte-ouverte à la création de postes de délégués chargés de certaines thématiques. Une solution de compromis pour faire patienter les potentiels candidats à des vice-présidences?

Il ne faut donc pas s’attendre à de profonds bouleversements hiérarchiques, à moins que certains nouveaux jeunes élus veuillent bousculer l’ordre établi. Pour le savoir, il suffira de suivre l’élection, pour voir si plusieurs candidats postulent à un même poste. Les candidatures uniques sont le signe de négociations habilement menées en amont.

Petites communes et parité

Mais il y a deux autres données que la nouvelle présidence devra intégrer. C’est d’une part l’instinct de survie des petites communes dont on sait qu’elles redoutent de se faire dévorer toutes crues par leurs grandes soeurs et qu’elles ont à coeur de se faire entendre. Et d’autre part se pose le problème de la parité. Car sur les 49 délégués, il n’y a que 18 femmes, soit à peine 40%. Un déséquilibre qui impose la présence de ces dernières à des postes clés, surtout si elles représentent des petites communes… Gaëlle Berthevas, le maire de Saint-Abraham est évidemment incontournable, mais elle ne sera peut-être pas la seule… On peut compter sur elle en tout cas, pour défendre cette cause que le Président de la République lui-même considère comme une priorité… un bon exercice en terme de compromis!

Réponse jeudi soir. Sauf incident technique indépendant de notre volonté, nous vous proposerons de suivre en direct cette élection dès 18 h 30.

Vous pouvez retrouver l’ordre du jour de cette réunion en cliquant ici

Voici la composition du nouveau conseil communautaire:

 

 

 

AUGAN:

LAUNAY Guénaël
MOHAËR Céline

BEIGNON:

HOURMAND Sylvie
FEUTELAIS Pierrick

BOHAL:

DE CHABANNES Alain

CARENTOIR:

JOUEN Claude
NAËL David
PRINCELLE Chantal
LORIOT Viviane

CARO:

GICQUEL Erwan

COURNON:

JEHANNIN Pascal

GUER:

BLÉHER Jean-Luc
PIEL Mickaëlle
RODRIGUEZ Paul
HOUSSIN Yvette
COWET Vincent
MÉTAYER Cassandre
COLLÉAUX David
SOGORB MOUTEL Annie

LA GACILLY

ROCHER Jacques
LELIEVRE Pierrick
BOULANGER Delphine
NICOLE Sophie
GENOUEL Fabrice

LIZIO

GUILLERME Gwen

MALESTROIT

GICQUELLO Bruno
BLANCO HERCELIN Carole
GUIHARD Jean-François

MISSIRIAC

MARCY Christelle

MONTENEUF

YHUEL Yann

PLEUCADEUC

LAUNAY Alain
GOURMIL Nathalie

PORCARO:

CHEDALEUX Sylvie

REMINIAC:

MARTIN Michel

RUFFIAC:

GUÉ Thierry
HOUEIX Marie-Claude

SAINT-ABRAHAM:

BERTHEVAS Gaëlle

SAINT-CONGARD

HURTEBIZE Didier

SAINT GUYOMARD

BRAUD Maurice

SAINT-LAURENT-SUR-OUST

BERTHET Michel

SAINT MALO DE BEIGNON

HERRY Marie-Hélène

SAINT MARCEL

ROUSSELOT Armel

SAINT MARTIN SUR OUST

BOUDART André

SAINT NICOLAS DU TERTRE

LE GOUE Mickaël

SERENT

HUTTER Yves
OLIVIER Céline
GUYOT Tony
GUEGAN Rozenn

TREAL

HERVE Muriel

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8 commentaires "OBC. Quel exécutif pour le nouveau conseil communautaire?"

  1. Les élections du nouvel exécutif de la CC OBC 2020-2026 devraient reconduire Jean-Luc Bléher à sa tête en tant que président. Il possède les qualités politiques et humaines pour conduire avec autorité et compétence un nouveau mandat dans un nouveau contexte très difficile qui exigera rigueur, ouverture, bienveillance et créativité pour accompagner ses habitants et ses entreprises.

    Le choix des vice-présidents sera également très important pour le soutenir.

    Si l’on considère ceux qui ont exercé une vice-présidence au cours du précédent mandat et susceptibles d’être réélus, l’un d’eux s’est particulièrement distingué. Il s’agit du vice-président chargé du développement du Numérique qui a fait preuve, de manière permanente, d’attitude globalement négative et parfois agressive l’égard de la CC, avec un bilan à la hauteur de ses compétences dans ce domaine prioritaire, qu’il est inutile de préciser.

    Au lieu de conduire une politique d’équilibre et d’accompagnement à l’égard des « petites » communes, la cité dont il est maire s’est vu attribuer un nombre disproportionné de prises potentielles en Fibre Optique, par rapport au nombre de ses habitants et de sa situation déjà privilégiée en Haut débit . Quant à la structure locale de développement numérique mise en place avec fanfare, elle a été gérée avant tout comme un support (coûteux) de communication promotionnelle au service du maire et de plusieurs de ses adjoints.

    Espérons qu’un candidat à ce poste possédant, à défaut des connaissances techniques, l’intuition de poser les bonnes questions et la capacité d’appréhender le potentiel mais aussi les risques des TIC soit élu pour définir et conduire un plan d’actions dynamique au service de tous.

        1. Mme Marcy est une nouvelle »élue » et elle doit faire ses preuves
          les habitants de sa commune et de l’O.B.C la jugerons sur son travail accompli ou pas!!!!!
          elle apprendra sur le « tas » comme bien d’autres avant elle!!!!
          son predecesseur (était) une pointure
          il ne faudra pas essayer de faire mieuw que lui
          mais aussi bien
          bon W.E a vous
          Dan56

  2. INADMISSIBLE que cette mise en place se fasse sans public donc sans les élus(es) suppléants(tes). Monsieur le Président et messieurs les vices Présidents si c’est comme cela que vous concevez la DEMOCRATIE c’est bien mal parti.
    Bonne magouille et bonne élection masquée

    1. Bonjour,
      Suite à votre commentaire nous avons demandé des précisions à l’OBC. A l’instant, le DGS, nous confirme que cette séance est bien ouverte au public qui sera toutefois accueilli en nombre limité (probablement une cinquantaine de places maximum) pour répondre aux exigences sanitaires. Vous pouvez donc y assister sous réserve qu’il y ait assez de places…
      jacky Guyon

  3. Mr Maël Storit, vous avez tout a fait raison. Ne pourrait on pas changer la devise « Quae numerot nummos non Malestrica Domus » par « On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ». Les petites communes environnantes apprécieront sans doute cet état de fait. A méditer.

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