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Pays de LA GACILLY

Publié le 20 septembre 2019

La Gacilly. Développement durable: les festivals bretons s’unissent

C’est un mouvement initié il y a une quinzaine d’années par 6 festivals bretons et qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Aujourd’hui, ils sont 31 à faire partie du collectif des festivals de Bretagne de toutes tailles et de tous genres. On y trouve le festival photo de La Gacilly, mais aussi le festival interceltique de Lorient, le Pont du Rock, Motocultor, etc… Quel sujet peut-il donc les fédérer tous? Et bien c’est le développement durable. « On constate l’incroyable évolution des modes de fonctionnement qui s’est opéré ces dernières années et qui ont permis de réduire les déchets, améliorer les mobilités douces, l’accessibilité. Et ces évolutions sont en grande partie le fruit du travail commun engagé dans le collectif », explique Maryline Lair, la directrice du collectif. Les représentants de ces festivals se retrouvent deux fois par an pour évoquer ces sujets, échanger sur leurs expériences réciproques, faire partager leurs initiatives. la réunion du mois de septembre prend un intérêt particulier puisqu’elle arrive après les festivals et permet donc de dresser un bilan tout frais… Chaque année, ce rassemblement vient se poser sur le territoire d’un des festivals. Et cette année, c’est le festival photo de La Gacilly qui reçoit pour deux journées de travail 22 des 31 membres du collectif.

« C’est un moment que nous attendons tous. C’est très riche, il y a beaucoup d’échanges sur nos pratiques respectives et ça nous permet de trouver des idées très concrètes. En fait, on se tire tous les uns les autres vers le haut », s’enthousiasme la directrice du festival photo de La Gacilly.  « Ces réunions sont à l’origine de beaucoup d’innovations. Déjà plus de la moitié des adhérents ont anticipé le suppression de la vaisselle plastique et ont mis en place des matériels se substitution. Mais les réflexions du collectif ont aussi des prolongements en matière de réduction des déchets, du développement des navettes ou du co-voiturage. On est riche de 15 ans d’expérience et on a acquis une expertise qui nous permet aujourd’hui de proposer des formations qui sont ouvertes gratuitement à tous les organisateurs de festivals. « , rebondit Maryline Lair. Le collectif compte une équipe de 4 salariés qui accompagne ses adhérents tout au long de l’année et son fonctionnement est entièrement financé par des subventions de l’Etat et des collectivités (DRAC, Département, ADEME, Région). « C’est un modèle unique en France », insiste Maryline Lair.

Si pendant deux jours, les membres du collectif planchent dans une salle, ils sont aussi très présents sur le terrain. Le collectif effectue des « visites partagées », véritables plongées immersives de 4 à 5 heures chez l’un de ses adhérents.

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