Oust à Brocéliande

Publié le 4 mars 2017

Saint-Marcel. Deux listes, deux stratégies

Les deux listes qui se présentent aux suffrages des marcellais(es), marcellais vont mener leur campagne différemment. La liste conduite par Marie-Hervé Jeffroy a décidé d’organiser une conférence de presse lundi en fin d’après-midi. Soucieux de respecter une certain équité nous avons interrogé Armel Rousselot l’autre tête de liste afin de savoir s’il avait l’intention d’en faire de même.

« Non, je n’organiserai pas de conférence de presse. Nous avons prévu d’organiser la semaine précédent le premier tour une soirée ouverte à la population autour d’un verre afin de présenter la liste. Auparavant nous ferons le tour de la ville pour aller à la rencontre des habitants, nous allons faire une véritable campagne… », explique Armel Rousselot. Mais pourquoi, lui qui s’étaient mis en marge de la politique locale après avoir consacré quatre mandats à sa ville en tant que conseiller, adjoint puis maire, a-t-il décidé de se représenter. « Ce sont des marcellais qui sont venus me voir en expliquant qu’il fallait une 2è liste afin que les habitants aient le choix. Ils voulaient que je conduise la liste parce qu’ils n’étaient pas assez connus. Je n’ai pas dit oui tout de suite. J’ai d’abord contacté des femmes pour savoir si elles acceptaient de rejoindre cette liste. C’est par là que j’ai commencé… », relate Armel Rousselot.

Sa préoccupation est de ramener la sérénité à Saint-Marcel. « Saint-Marcel est une ville d’histoire et quelle histoire! Je n’aime pas la division et je souhaite que la ville retrouve l’entente qui y régnait dans le passé. A l’époque, on organisait des cochons grillés, tout le monde se parlait… », indique-t-il. Et cet objectif de rétablir le dialogue dans une ville marquée par les évènements de ces derniers mois semble bien être une priorité absolue. « Il y a des gens valables dans les deux listes. Les marcellais feront leur choix », constate-t-il, affirmant entretenir des rapports cordiaux avec les membres de l’équipe sortante. Il se réjouit également d’avoir des jeunes sur sa liste. « Il y a des ouvriers, des ingénieurs, des informaticiens… des gens nouveaux sur la commune. Nous avons trois ans devant nous pour faire des choses et pourquoi pas poursuivre les projets en cours. Ca laisse le temps de leur mettre le pied à l’étrier… », commente-t-il.

On note la présence sur cette liste de Mickaël Sourget, qui milite pour la remise en service de la passerelle de La Née mais aussi de Jean-Pierre Havard, le co-président du festival du Pont du rock.