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Questembert Communauté

Publié le 13 décembre 2016

Questembert communauté. Le conseil mutualise son développement avec Vannes

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La loi NOTRe prévoit que toute Communauté de Communes de plus de 20 000 habitants a désormais l’obligation de mettre en place son propre conseil en développement. Le conseil en développement est une instance qui représente la société civile auprès des élus du territoire. Composé de bénévoles issus des milieux économique, social, associatif, environnemental, culturel ou sportif et de personnes qualifiées, il est une force de proposition qui rend des avis sur des problématiques. Le conseil de développement du Pays de Vannes, propose à Questembert Communauté, Golfe du Morbihan-Vannes-Agglomération et Arc Sud Bretagne de mutualiser cette instance afin que chaque Communauté bénéficie de la dynamique existante.

Jean-Marie Zeller, président du conseil en développement du Pays de Vannes, Chloé Canton, animatrice et Catherine Panhelleux, directrice de ce conseil sont venus expliquer les avantages d’une telle mutualisation. «  Vous aurez l’obligation d’avoir un plan climat air énergie au plus tard avant le 31 décembre 2018, donc il va falloir aller vite. Eh bien, vous avez déjà là toute une réflexion en cours au sein du conseil en développement et qui pourrait vous servir», a donné comme exemple Jean-Marie Zeller. Le conseil en développement du Pays de Vannes est actuellement constitué de 70 membres, dont 15 au bureau. Il fait partie des 21 réseaux des conseils en développement Breton. La Région subventionne les 21 conseils, mais ne subventionnera pas une communauté qui créerait son propre conseil, hors d’un Pays. «On peut craindre, ce n’est pas tout à fait mon cas, que ce conseil soit essentiellement vanneto-vannetais. A une époque, le VIPE (agence de développement) , c’était d’abord le «  machin » de la zone Vannes. Très accessoirement, on s’occupait de nos affaires à nous», a commenté Paul Paboeuf. «Je ne suis pas convaincu que l’intégration au conseil de développement soit pertinente. Elle est pertinente, mais à condition que l’on l’on des modalités de fonctionnement qui soit établies. Elles ne me le paraissent pas. Sur quoi allons-nous consulter ce conseil? Pourquoi? On n’a pas fixé d’objectifs précis», s’interroge François Hervieux. «Le conseil de développement a 15 ans d’expérience derrière lui. Les différentes casquettes, moi je n’ai pas peur, je m’appuie sur une qualité existante, sur une infrastructure en place et pour un prix raisonnable ( contribution annuelle de 3746,46 € )», a conclu André Fégeant, le président. Les conseillers ont adopté, à l’unanimité, la mutualisation.

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