Publié le 9 octobre 2016
Malestroit. Totofiirte cambriolé!
C’est décidément pas facile de créer son entreprise! Il y a évidemment toutes les contraintes administratives et fiscales, mais pas seulement. Et il fait vraiment avoir, parfois, les nerfs bien trempés pour ne pas craquer. « C’est pas ça qui va m’arrêter… », commente Thomas qui vient d’ouvrir il y a une dizaine de jours son commerce dans le local de l’ancien office de tourisme, près du pont de Malestroit, sous le nom de Totofiirte. Du courage, il en a à revendre, mais ce matin le moral en a pris un coup lorsqu’en arrivant il s’est aperçu que des pommes de terre se trouvaient sur le trottoir. Sa porte vitrée avait été fracturée et à l’intérieur il découvre un véritable désastre : toute sa marchandise avait disparu. Les réfrigérateurs avaient été vidés, plus de viande, plus de sauces… Même la bouteille de gaz a été emportée, avec le détendeur. Une catastrophe car Thomas avait plusieurs repas en commande pour ce midi et ce soir.
Un acte de vandalisme imbécile qui intervient alors que la toute jeune entreprise enregistrait un démarrage en trombe. Depuis plusieurs mois, Totofiirte s’était fait un nom, une réputation en faisant gouter ses produits d’une ville à une autre avec sa caravane. Son concept, est de réaliser avec des galettes les mêmes recettes que l’on trouve en sandwiches, d’où le nom de ses produits : les galwichs. Avec en plus la garantie du « fait maison » : des frites faites à partir de pommes de terre épluchées sur place, des galettes garnies avec de la viande achetée chez les bouchers locaux. Et en plus, un talent certain pour la communication sur les réseaux sociaux.
Il n’en fallait pas plus pour se constituer une clientèle fidèle qui a suivi le jeune commerçant à Malestroit et qui se développait au fil des jours. Alors évidemment c’est un coup dur, mais Thomas s’est aussitôt mis au travail pour réparer les dégâts, passer de nouvelles commandes. « Ca sera juste, mais je vais tout faire pour pouvoir reprendre mardi. Je vais me battre et j’espère que ma clientèle me restera fidèle, c’est ça l’essentiel », soupire-t-il.
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