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Publié le 7 mars 2016

Caro. Pourquoi le clocher est toujours sur place

La dépose du clocher de l’église de Caro a constitué un évènement qui a marqué la commune. Le déroulement des opérations prévoyait que le clocher soit ensuite transporté jusqu’aux ateliers de l’entreprise afin d’être remis en état. Or, le clocher est toujours sur place, en partie dégarni. Ce week-end d’ailleurs, il a fait l’objet d’un phénomène de curiosité, de nombreux habitants venant le prendre en photos…

Mais, pourquoi est-ce que ce clocher n’a pas été transporté à Mauron? Il devait être couché sur un camion pour faciliter son transfert. Mais l’entreprise a jugé que l’opération était trop périlleuse. En effet, il semble que le clocher était dans un état beaucoup plus dégradé que prévu et le fait d’être couché risquait de le voir se briser en deux… Son dégarnissage n’a d’ailleurs pas été terminé.

D’où la décision de laisser le clocher debout sur place afin d’être démonté. Certaines pièces pourront être restaurées, d’autre devront être refaites à neuf. Le problème, c’est que cette opération imprévue suppose un surcoût que la commune de Caro n’est pas prête à payer. « L’entreprise m’a informé de la situation. Je lui ai répondu qu’il n’était pas question de payer un surcoût. Un devis a été établi, l’entreprise a eu accès à tous les éléments du clocher, donc, c’est à elle de prendre les dispositions nécessaires », explique Noël Colineaux, le maire de Caro.

L’affaire est en cours et sera évoquée, ce mardi à l’occasion d’un rendez-vous de chantier.

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2 commentaires "Caro. Pourquoi le clocher est toujours sur place"

  1. Et un de plus à l’addition.
    Nos lieux de culte se font vieux et coutent cher à entretenir, mais nous n’avons pas le droit de laisser notre ci beau patrimoine partir en ruine. Nos aïeux ont tant donné pour ériger ces édifices qu’il nous faut les restaurer par respect et en mémoire de nos pépé et mémé .
    Il est vrai qu’un devis est un devis, mais comme chez l’être humain, la gravité de la maladie ne cesse de grandir au fur et à mesure des recherches, et quand on commence à remuer ces vielles charpentes ,les éléments on tendance à se désolidariser et c’est à ce moment là qu’on découvre d’autres faiblesses.
    J’espère que Mr le maire et l’entrepreneur chargé des travaux trouveront un terrain d’entente, sinon il faudra faire appelle à un certain Joseph qui s’y connaissait en charpente.

  2. Nos lieux de cultes se font vieux parce qu’ils n’ont pas été entretenus auparavant comme ils l’auraient dû l’être mais l’addition est toujours restée raisonnable et modeste,la poussière sous le tapis c’est une tactique! .Les chapelles ST Yves et ST Anne sont en bel état il est vrai que des comités s’en occupent et font appel raisonnablement à l’aide de la commune et grâce à leur dévouement participent à leur entretien.
    Les négociations entre un entrepreneur qui préserve son entreprise,ses emplois et un Maire qui défend l’intérêt communal devraient être franches.Laissons les se dérouler.
    Par contre pour l’église paroissiale Ponce Pilate est toujours de notre temps …aucun intérêt du clergé local,je n’ose évoquer le diocèse,encore moins le comité de paroisse .Au lieu de vendre ce bâtiment communal (cela se fait régulièrement en France )qui ne sert qu’une fois par mois il a été décidé de le préserver mais personne ne propose d’animation pour le faire vivre .

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