Publié le 22 novembre 2014

Ploërmel. Les gendarmes se retrouvent autour de Sainte-Geneviève

La Sainte-Geneviève, c’est la sainte, patronne de la gendarmerie? C’est un moment charnière de la vie des gendarmes qui se retrouvent à ce moment de l’année. Le moment de se souvenir et de rendre hommage aux disparus, le moment de se recueillir et de marquer une pause spirituelle dans une vie professionnelle de plus en plus complexe. Vendredi, les gendarmes de la compagnie de Ploërmel se sont donc retrouvés à l’occasion d’un office religieux célébré à la chapelle de la Maison mère des frères de la Mennais à Ploërmel. De nombreuses parsonnalités participaient à cette cérémonie, dont le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau, le  maire de Ploërmel, Patrick Le Diffon, le vice-président du conseil général, le colonel Roppars qui dirige le groupement de gendarmerie du Morbihan, de nombreux élus…

Après cette cérémonie religieuse, Patrick Le Diffon a souligné l’attachement de la ville à sa gendarmerie. « Je mesure en effet au quotidien à quel point les maires apprécient la disponibilité et la réactivité de leurs gendarmes », a déclaré Patrick Le Diffon avant d’annoncer « la signature prochaine d’une convention de partenariat permettra encore de renforcer les miens entre les élus et les gendarmes, afin de mieux se connaître, de mieux échanger, de mieux se former ». Il a également rendu un hommage appuyé à l’action des gendarmes et souligné l’importance du rôle des familles.

Faisant écho au constat dressé par le procureur de la République de Vannes (voir notre vidéo, ci-dessous), le lieutenant-colonel Gonzague Montmorency qui commande la compagnie de Ploërmel a souligné les capacités permanentes d’adaptation de la compagnie. Ainsi, à partir du 1er janvier elle étendra son action sur les communes de Pleucadeuc, Saint-Gongard, Saint-Laurent-sur-Oust.

Il a rappelé qu’au cours de 2014 plus de 3000 interventions avaient été menées par les gendarmes sur ce territoire dont 677 liées à des cambriolages et cela avec un temps moyen d’intervention de 18 minutes. Autre constat qui revient de plus souvent, c’est le caractère de plus en plus violent des interventions que doivent mener les gendarmes, avec un respect de l’uniforme qui semble s’étioler. Ainsi à deux reprises, les militaires ont du faire usage de leurs pistolets à impulsion électrique (à Sérent et Malestroit) pour maitriser des individus. Le lieutenant-colonel Montmorency s’est réjouit du soutien des élus et de l’intérêt que constitue la prochaine signature de la convention de partenariat avec Ploërmel.

VIDEO. Le constat positif du procureur de la République