
Publié le 24 juin 2020
Malestroit. Collège Y. Coppens: divergence sur les mots
« Il faut faire attention aux mots qui sont utilisés! », insiste Nathalie Rincé, la présidente du conseil local de la FCPE de Malestroit mais également parente d’élèves du collège Yves Coppens. Elle réagit au mouvement organisé mardi soir par plusieurs dizaines de parents et des enseignants du collège Yves Coppens. « Il ne s’agit pas d’une menace de fermeture d’une 4è classe, mais d’une demande d’ouverture… », indique-t-elle en développant son raisonnement. Elle explique que le collège comptera toujours un total de 13 classes l’an prochain, comme cette année -donc pas de fermeture-. Mais cette année, le collège compte 101 élèves en 6è et 4 classes pour les accueillir. Ces élèves vont passer en 5è où il y aura donc l’an prochain l’ouverture d’une 4è classe. Par contre, le nombre d’élèves de 6è va passer sous le seuil de la centaine. « Il y aura 88 élèves et même si l’on ajoute les deux dérogations qui ont été refusées on arrivera toujours à 90, ce qui ne permet pas l’ouverture d’une 4è classe. Mais je suis bien d’accord avec le fait qu’il va de soi que le collège a besoin de cette 4è classe en 6è, 88 élèves c’est un effectif trop important. C’est donc bien un combat pour obtenir l’ouverture d’une classe supplémentaire. En utilisant le terme de menace de fermeture, ça peut inciter les parents à ne pas inscrire leurs enfants pendant l’été et donc avoir un effet inverse à celui recherché », poursuit Nathalie Rincé. Elle regrette qu’il n’y ait pas eu plus de concertation entre les parents qui se mobilisent et la principale du collège. « Je l’ai rencontrée et elle m’a très bien expliqué les choses. Madame Favreau (ndlr: la directrice académique) n’a pas les moyens d’ouvrir une classe supplémentaire mais elle continue de chercher des solutions. Si les deux dérogations ont été refusées c’est pour éviter de surcharger encore plus le collège de Malestroit », plaide Nathalie Rincé.
« C’est jouer sur les mots, le problème est plus profond ! La perception de la situation par cette personne est une réaction très minoritaire au sein de notre association. D’autant plus, comme vous avez pu le constater, l’équipe éducative qui travaille au plus près du terrain, et sait de quoi il retourne, s’associe à notre démarche. Au final, une chose est certaine, peu importe le vocabulaire, ce qui compte c’est d’obtenir une 4ème classe de 6è à la rentrée prochaine et que les dérogations soient acceptées! », rétorque Lydia Denoual, la présidente de l’APE (association des parents d’élèves) du collège Yves Coppens.
Les réunions fixant les prévisions de rentrée sont en cours ce mercredi et se poursuivent demain jeudi à l’Inspection Académique de Vannes autour de la directrice académique Françoise Favreau.
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