Ploërmel Communauté

Publié le 14 octobre 2018

Ploërmel. Maire, député, opposition: l’union sacrée pour une IRM

C’est un peu l’union sacrée à Ploërmel autour de la perspective d’implantation d’une IRM au centre hospitalier de Ploërmel. Le maire Patrick Le Diffon et le député Paul Molac réclament cette implantation. Tout le monde a bien conscience que l’opportunité qui se présente est un tournant déterminant d’obtenir cet équipement et ne se représentera pas une seconde fois. C’est même tout l’avenir du centre hospitalier local qui est posé au travers de ce choix.

« Béatrice Le Marre et moi-même soutenons et apprécions la démarche et l’exigence de Paul Molac et de Patrick Le Diffon concernant l’installation d’une IRM sur cette partie Nord du territoire de démocratie sanitaire N°4, nécessité que nous avons souvent évoqué avec eux », nous écrit Gérard Payot.

Selon les deux élus ploërmelais d’opposition « Le recrutement de chirurgiens dépend, en partie, de cet équipement en imagerie médicale car ils ont besoin de cet outil diagnostic pour préciser les atteintes et optimiser leurs choix opératoires. »

« Cet appareil participerait au soutien et développement de l’activité chirurgicale et anesthésique, donc à la pérennisation de l’accueil aux urgences 24H/24, de la maternité, sans oublier l’activité locale du laboratoire.

Cette installation nécessite un partenariat public-privé . En renforçant l’attractivité de notre centre hospitalier, il évitera une érosion de l’offre locale de soins », préconisent-ils.

Ils s’appuient sur une enquête menée par l’association Imagerie Santé Avenir (1) pour rappeler que le temps d’attente en Bretagne pour une IRM dite en urgence pour suspicion de métastases vertébrales est de 54,5 jours alors qu’elle n’est que de 19 jours en Ile de France

(1)Voir l’enquête menée par l’association Imagerie Santé Avenir dans toute la France métropolitaine, une enquête sur les délais d’attente pour obtenir un rendez-vous en urgence pour un patient fictif ayant une suspicion de métastases vertébrales trois mois après une opération pour cancer du colon. «Cette année, la moyenne nationale des délais d’attent accuse 7,2 jours d’attente en plus, soit 37,7 jours, avec des disparités régionales toujours aussi fortes»