Oust à Brocéliande

Publié le 8 août 2025

Malestroit. Départ en retraite et passage de témoin à l’entreprise Le Bel

Ce vendredi marquait le début de la pause estivale pour l’entreprise Le Bel de Malestroit. Avant de fermer ses portes pour un mois, l’ensemble des salariés se sont retrouvés ce vendredi pour partager un repas en commun. L’occasion de rendre un hommage particulier à un des salariés, Dominique Jounaux qui a pris sa retraite au mois de janvier dernier. Il a également reçu la médaille du travail échelon Grand Or pour ses 43 ans de carrière dont 20 passés au sein de l’entreprise malestroyenne. Cet habitant de Saint-Congard a d’abord travaille dans l’agro-alimentaire avant d’entamer une reconversion au sein de l’école professionnelle Forbo de Vern-sur-Seiche. C’est en qualité de maître ouvrier solier moquettiste qu’il a poursuivi sa carrière professionnelle dans les équipes de la société Le Bel, une entreprise qui se porte bien puisque son carnet de commande est plein pour un an. Spécialisée dans les travaux du sol (solier-moquettiste, carrelage, chape, parquet…), elle emploie une quinzaine de salariés et étend ses activités dans un rayon d’une heure autour de Malestroit. C’est un secteur d’activité confronté à un manque crucial de main-d’oeuvre. « Il manque 500 soliers en France », souligne Philippe Le Bel, le patron de l’entreprise malestroyenne crée en 1966 qui d’ailleurs recrute des salariés déjà expérimentés ou souhaitant se reconvertir ou bien des apprentis. Il est lui-même jury de l’école crée par la profession à Vern-sur-Seiche qui délivre des diplômes d’état.

La 3è génération prête à reprendre l’entreprise

Mais pour Philippe Le Bel, l’heure de la retraite approche aussi à grands pas et le passage de témoin est en préparation. C’est Adrien son fils âgé de 33 ans avec sa compagne Adeline qui vont prendre le relais dans quelques mois. Ce sera la 3è génération qui fera vivre cette entreprise discrète mais prospère…