Oust à Brocéliande

Publié le 6 juin 2025

La Gacilly. Ce que vous propose le festival photo ce week-end

À La Gacilly, en ce jeudi de juin, le temps pluvieux allait de paire avec le pays mis à l’honneur cette année : l’Angleterre.
Pour ce retour de l’été, La Gacilly habille pour la 22è fois ses murs, ses jardins, ses rues en ayant mis le cap sur nos amis d’outre-manche. En effet, les Britanniques, mais aussi leur terre, sont mis à l’honneur cette année du 1er juin au 5 octobre. Fidèle à sa spécificité d’offrir une exposition gratuite à ciel ouvert dans un milieu rural, ce sont les photos de dix Britanniques aux écritures photographiques bien différentes qui sont exposées. Mais alors, pourquoi l’Angleterre ? Ce cap sur l’Angleterre n’est pas anodin. Cyril Drouet, commissaire des expositions du festival, explique que nous avons un besoin de légèreté, de fraicheur dans ce monde tourmenté entre les guerres, les enjeux politiques, les catastrophes environnementales. Alors, qui de mieux que nos voisins British pour apporter ce sentiment avec leur regard si différent de celui des Français ? En effet, « les Anglais ne font rien comme les autres. Ils ont un humour décalé », explique-t-il. Bien que l’Angleterre soit mise en avant avec cette nouvelle édition, la nature tranquille ou en colère, les animaux, la mer, l’environnement finalement, ont également leur place à la Gacilly. Les enjeux environnementaux sont traduits par plusieurs galeries de photos situées dans le jardin du marais et les ruelles de la commune. Le Chili, la Tanzanie, photographiés par des Français, dévoilent une nature luxuriante, bien que plusieurs facteurs puissent l’affaiblir. L’Inde actuelle, l’Inde détruite dans laquelle la nature est en colère, où les tempêtes, les cyclones, les inondations assomment ce territoire, est aussi représentée. Les fonds marins sont exposés pour faire honneur à notre planète bleue. En effet, 70% de la planète terre, c’est de l’eau, et pourtant ces 70% sont si peu connus. On sait ce qui se passe à la surface, mais pas ce qui se trame dans les profondeurs. Ainsi, les photographies de Laurent Ballesta dans le jardin du marais vous dévoileront les mystères des fonds marins. Et tant d’autres sujets sur cet environnement, comme lorsque la nature arrive dans la ville ou quand la délicatesse du Japon décorent les rues et les espaces de la ville.

Les photographes rencontrent le public ce week-end

Pour partir à la découverte de cette vingtaine de galeries photographiques et flâner entre elles dans le beau cadre de La Gacilly, rendez-vous ce samedi 7 juin dès 10h pour rencontrer les photographes ou encore participer à la réalisation d’une fresque. Des séances de dédicaces, une conférence au centre culturel Artémisia rythmeront votre week-end. L’équipe du festival a préparé un programme haut en couleurs pour inaugurer cette 21e édition.

Le programme du week-end :