Intercommunalité. Les Infos du pays Gallo à l’heure de la fusion
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Publié le 29 septembre 2023
Depuis le 11 septembre, Cathy Mauboussin et son compagnon Mickaël sont les nouveaux gérants du Barenton. Tout droit venue de Maine et Loire, la cheffe cuisinière tenait déjà un bistrot du côté d’Angers. Mais pour Mickaël qui travaillait dans le transport, prendre les rênes de cet établissement qui fait le cœur de Beignon est une aventure d’un tout autre univers. “C’est un vrai bonheur. Je ne changerais pas pour autre chose”, s’exclame t-il. “On cherchait une affaire en Bretagne”, précise Cathy. Forte de ses 35 ans d’expérience dans la restauration, cette dernière poursuit : “On cherchait un bar tabac avec de la restauration à développer”. Pour l’instant, c’est la formule ouvrière déjà existante avant leur arrivée que souhaite garder la restauratrice. “Ça complète la demande sur Beignon. Ça apporte une complicité et de la complémentarité, remarque la gérante. On s’entend très bien avec nos confrères, on travaille plus main dans la main qu’en concurrence”. Et depuis leur ouverture, le couple affiche complet tous les jours. “On est complet tous les midis ! On a une salarié qui vient le midi pour le service de la restauration”, font-ils savoir. Car entre la restauration, le bar, le relais de colis, la Française des Jeux et la vente de tabac, ce n’est pas de tout repos pour le duo. “On ne voit pas le jour depuis le départ”, conviennent-ils, alors que ceux-ci se réveillent à 5h30 tous les matins pour préparer les intenses journées qui les attendent. Des projets en tête, il y en a. Mais les gérants souhaitent prendre leur temps. “On a des idées mais chaque chose en son temps. Pour que ça fonctionne, il ne faut pas aller trop vite.”
Beignon est l’une de ces communes qui vit non pas seulement de ses entreprises, mais aussi de ses commerces, chers aux habitants. À l’arrivée du couple, ce dernier évoque la sensation de s’être fait attendre. “C’est le bar du village, c’est l’image que les gens nous donnent”, constatent Cathy et Mickaël. “On s’est rendu compte qu’il y avait un potentiel”, affirme d’ailleurs la gérante. Si l’attractivité de la commune y est pour quelque chose, la densité associative que remarque Cathy contribue également au succès de leur affaire. Depuis leur arrivée, les gérants du Barenton s’investissent auprès d’associations comme les Anciens du Club de Saint-Malo-de-Beignon, celui de Beignon ou le CCAS.
Quant au nom mythique que porte leur enseigne, pas question de la changer. Les gérants ont vu combien les Beignonnais étaient attachés au Barenton. Lors de leur venue sur Beignon, Cathy et Mickaël se souviennent de l’arrivée chaleureuse que leur ont offert les Beignonnais. “On a été super bien accueillis. Vous savez quand on arrive et qu’on est un peu étrangers, on ne sait pas comment les gens vont réagir. Nous, on est aux anges. On est arrivés sur Beignon, et on ne le regrette pas”, jubile Mickaël.
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