Oust à Brocéliande

Publié le 22 avril 2022

Malestroit. Clinique des Augustines: la musicienne internationale apaise les maux

Henry De Sonis, Président des Musicales de Redon et Catherine Mongin, directrice de la Clinique des Augustines, ont annoncé la venue, à Malestroit, de la célèbre violoncelliste Claire Oppert, qui est aussi musicothérapeute et auteure française. Elle sera présente à la Clinique des Augustines au cours de l’après-midi du jeudi 28 avril, puis, le même jour, en soirée à la salle des fêtes… Ce partenariat est aussi soutenu par la municipalité de Malestroit.

Autour de la table, avaient également pris place le Docteur Marine Mignot, médecin de l’unité de soins palliatifs qui dispose de 10 lits et d’une vingtaine de soignants(es) ; Anna Wallgren infirmière de nuit, formée en réflexologie et membre de l’association Les Musicales de Redon ; Sylvie Mobihan, responsable du service communication de la clinique.

Catherine Mongin a présenté la clinique des Augustines, comme étant un hôpital de proximité avec ses 4 filières de soins, dont celle de l’unité de soins palliatifs…

Henry De Sonis  est venu parler de Claire Oppert, une musicienne, mais aussi philosophe, qui met ses talents au service des malades, car elle fait cohabiter la musique avec les soins. “Les Musicales de Redon ont un rôle de service public sur le chant, un devoir en matière de santé publique, car la musique soulage, apaise la douleur physique et mentale et donne du sens. Nous l’avons constaté dernièrement et longuement, lorsque l’épidémie de Covid nous en a privée. La musique redonne de la mémoire enfouie, et la mémoire corporelle s’ouvre !”, explique t-il !

Il ajoute que 8% des personnes âgées de plus de 65 ans sont touchées par la maladie d’Alzheimer, que 1% de la population, tout âge confondu, est autiste, et que par conséquent, ces maladies touchent tout le monde de près ou de loin…

Marine Mignot, qui de surcroît connaît bien la musicothérapie, pratiquée déjà dans le service de soins palliatifs a apporté son expérience professionnelle. “C’est une prise en charge dans le coeur de l’humain qui intègre une prise en charge globale des malades avec la psychologie, la thérapie corporelle, la sophrologie, l’art thérapie, notamment plastique (avec modelage, peinture, cordes…), etc… La musicothérapie développe aussi le potentiel artistique des malades. Elle leur permet de reprendre confiance en soi, jusqu’au bout de leur vie !”, nous dit-elle, en organisant une visite dans le salon de l’unité de soins palliatifs, où se trouve le piano. “La clinique a aussi une harpe ! La musique permet de lâcher les émotions, quand le malade est dans la retenue avec le thérapeute, qui devient alors le médiateur entre la musique et le patient.”

Pour conclure, Marine Mignot ajoute que toutes ces thérapies complémentaires sont financées par les dons des particuliers et par ceux des associations.