Oust à Brocéliande

Publié le 1 septembre 2021

Guer. Ils n’oublient pas la chapelle Saint-Nicolas

Depuis douze ans, une cérémonie religieuse et une petite fête sont organisées au mois d’août autour de la chapelle Saint-Nicolas de Guer. En raison de la crise sanitaire, pour la 2è année consécutive, ces animations ont été réduites au minimum. Mais les fidèles sont toujours là, comme ce dimanche matin pour suivre la messe organisée en plein air. Les prêtres sont également toujours présents et ce matin c’est le père Johann Ribette de Guer qui célébrait l’office également dédié aux défunts du village. Chaque année, le prêtre offre le montant de la quête à la société archéologique généalogique historique du Pays de Guer qui oeuvre pour la restauration de cet édifice chargé d’histoire. Et cela ne pourra se faire sans l’aide de financeurs privés. La commune de Guer a déjà financé des travaux pour 24 000 euros, mais la réfection totale de l’édifice suppose un investissement estimé entre 150 et 200 000 euros. « Les fonds publics ne sont pas extensibles et il est indispensable de trouver des financeurs pour parvenir à restaurer cet église qui s’est beaucoup dégradée. On leur lance un appel… », souligne David Colléaux, conseiller municipal et trésorier de la SAGHPG (Société Archéologique, Généalogique Historique du Pays de Guer).

La chapelle est toujours interdite au public. Construite au début du 11è siècle, des fouilles archéologiques récentes ont permis de confirmer l’importance de cette chapelle prieurale. La présence de tombes datant du 12è au 14è siècle a été décelée. Le prieuré qui se trouvait là était rattaché à l’Abbaye de Marmoutier, près de Tours. Le mariage en 1710 de Mathurin Ealet et de Anne Jan a marqué l’histoire locale jusqu’à nos jours. Aujourd’hui encore de nombreux descendants de ce couple de maréchal-ferrand taillandier vivent dans les environs de Saint-Nicolas.

Contact: si vous souhaitez participer à la restauration de la chapelle Saint-Nicolas, contactez la SAGHPG au 0760566364.