Oust à Brocéliande

Publié le 6 août 2021

Bohal. Maxence, le nouveau boulanger-pâtissier de la commune

Depuis quelques jours les bohalais(es) disposent à nouveau d’une boulangerie. Fermée il y a un an à la suite de la disparition brutale de son exploitant, le commerce vient de réouvrir sous l’impulsion d’un jeune boulanger. Maxence Le Morvan, agé de 27 ans, est à la fois dynamique et pragmatique. Il est rentré dans les lieux le 1er avril et a commencé par remettre le commerce aux normes, installer du matériel neuf et performant, tandis que la commune propriétaire des murs refaisait le logement. Et ce n’est qu’après avoir fait cette démarche qu’il a ouvert, à la mi-juin.

Originaire de Plouay, Maxence a commencé à travailler à l’âge de 14 ans. Il a fait un détour par la région parisienne où il a appris son métier à l’école de la boulangerie pâtisserie de Bercy, puis il a fait son apprentissage à Boulogne-Billancourt. De quoi décrocher un bac pro de boulanger pâtissier et un CAP de pâtissier.

Mais le jeune homme avait toujours le regard tourné vers sa Bretagne natale et il y est revenu poursuivre sa carrière à Peillac. La tentation de créer son entreprise était forte, encore fallait-il trouver l’opportunité de faire le grand saut. C’est ce qui s’est présenté à Bohal. Soutenu et aidé par ses parents -très fiers du parcours de leur fils-, ses amis, son frère commerçant à Plouay et le soutien technique de la meunerie Roncin de Ploërmel, Maxence fait donc son entrée dans le monde de l’artisanat à Bohal.

Redynamiser le commerce local

Boulanger pâtissier, CAP de pâtissier… Inutile de préciser que les clients sont ravis. « Votre pain est excellent et il se garde. Je vous félicite… », lance une Et le dimanche matin, Maxence est même obligé de recharger sa vitrine en gâteaux.

« Les gens sont contents et moi ça me rend heureux de les satisfaire », analyse Maxence. Et ce qui l’intéresse en arrivant à Bohal, c’est de contribuer à la redynamisation du commerce local. « Pour moi, c’est un véritable challenge, d’autant plus qu’il y a une véritable solidarité, une entraide entre les commerçants de la commune, Bernard qui tient le bar Le Beewan, juste en face la boulangerie et le restaurant la Frite installé sur la zone de Bel Orient… », s’enthousiasme le jeune homme qui alimente un distributeur de pain au chalet de Bel Orient.

Pizzas et épicerie fine

Maxence n’a qu’une prétention: juste bien faire son travail, d’autant qu’il est seul à la fabrication avec le renfort d’une vendeuse qui est là tous les matins. Mais il ne manque pas d’idées. Par exemple, il propose des pizzas à emporter tous les vendredis soir de 19 à 21 heures. Et dans sa boulangerie vous trouverez un petit rayon épicerie fine présentant quelques produits régionaux de haute qualité. Le miel de Saint-Marcel, les produits de la Ferme de Trévero de Sérent ou bien encore des sauces, des tartinades fabriquées par la conserverie Pikou-Panez de Plouay à partir des invendus des maraichers locaux. Et puis, à partir de la fin août Maxence envisage de vendre des huîtres sur commande élevées par un de ses amis ostréiculteur…