Publié le 3 juin 2021
Questembert. Le terrain de rugby transformé en centre spatial
Mardi matin 1er juin, c’était l’apothéose pour le lancement des 51 fusées réalisées au cours du 3ème trimestre par les écoliers de CM2 de l’école Notre Dame de Questembert. Depuis le terrain de rugby, mis à la disposition par la municipalité, les élèves par petits groupes de trois ont appuyé chacun leur tour le bouton qui déclenchait la mise à feu sous les applaudissements de leurs camarades.
Depuis le début du 3ème trimestre, les élèves étudient en sciences les fusées, et plus largement l’espace. Le programme était riche et pas seulement théorique (sciences: étude d’un circuit électrique, du fonctionnement d’Ariane 5, du fonctionnement en 3 temps du moteur de leur microfusée) . En arts visuels, chacun a construit et décoré sa propre fusée. En maths, utilisation des pourcentages pour calculer des statistiques (% de réussites au 1er essai par exemple…). Les enfants ont complété également le bon de commande et calculé le prix de revient d’une microfusée.
Bien sûr, elles ne mesurent que quelques dizaines de centimètres de hauteur, mais elles ont beaucoup de similitudes avec les « vraies » fusées. Par exemple, ces microfusées sont propulsées par des moteurs à poudre, allumés électriquement. Et le carburant qui les propulse – du propergol- est le même que celui qui se trouve dans les boosters d’Ariane 5…
Une première au terrain de rugby pour le 10e anniversaire
La manipulation de ces produits demande beaucoup de précautions. Henri Judic, enseignant de CM2 a reçu pour cela une formation spéciale et est habilité par le CNES (Centre national d’études spatiales). C’est lui qui assure l’encadrement de l’activité au sein de l’école. Pour l’occasion, Henri Judic était accompagné de Lydie Tome, sa collègue enseignante de CM2 et a bénéficié de la présence d’Ernestine, Brigitte, Joël et Daniel Bourhis qui, outre une aide à l’accompagnement du groupe, ont apporté un appui précieux à la préparation des lignes de mise à feu.
C’est donc sous un ciel radieux, que tour à tour, les petites fusées se sont élevées entre 80 et 100 mètres avant de redescendre doucement au sol, freinées par un parachute. Une fusée plus puissante a été lancée qui a atteint 200 mètres d’altitude…
C’était la 10e édition de ce projet. Pour l’occasion le directeur, Frédéric Souchet était présent et a également fait décoller sa fusée, Boris Lemaire, invité, a lancé la fusée préparée pour la municipalité.
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