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Saint-Malo de Beignon

Publié le 1 décembre 2020

Ploërmel. Les « assistant(e)s d’éducation » veulent être reconnu(e)s

Le temps où être surveillant dans un collège ou un lycée constituait un job occasionnel permettant aux étudiants de financer leurs études est révolu. C’est en substance, le message que veulent faire passer les AEDs, autrement dit les assistant(e)s d’éducation en faisant grève ce mardi. La mouvement est national, et plusieurs rassemblements sont prévus aujourd’hui dont un à Vannes. Dans le secteur de Ploërmel, la quasi totalité de ces assistants -ils sont une quarantaine- ont cessé le travail. Mais tous ne peuvent se rendre à Vannes. Alors quelques uns d’entre eux, venant des collèges Beaumanoir de Ploërmel, Max Jacob de Josselin et du lycée Ampère de Josselin se sont rassemblés en fin de matinée devant la mairie, pour exprimer localement leur colère et leurs revendications.

Car le métier d’Assistant d’Education d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui des « pions » d’autrefois. « C’est un vrai métier à part entière », font-ils valoir, expliquant qu’au quotidien ils sont tout à la fois « infirmiers, psychologues, référents avec les familles, gendarmes pour mettre un terme aux bagarres dans la cour, parfois remplaçant de professeur absent ». Et tout ça pour 42 heures de travail hebdomadaire payées au SMIC. « Savez-vous qu’on fait entre 5 et 7 km par jour à arpenter la cour et qu’on doit même payer nos repas… », lance une des manifestantes.

La plus grande injustice dont semble souffrir ces Assitants, c’est le sentiment d’être « les oubliés » de l’Education nationale. Car ils sont les seuls de tous les métiers -enseignants ou administratifs- de l’Education nationale à être dans cette situation précaire. « On a un contrat de 6 ans et dès l’entretien d’embauche on nous demande ce qu’on veut faire après. Il est toujours possible de renouveler ce contrat, mais dans ce cas il faut obligatoirement changer d’Académie… », détaille une autre manifestante. Ils réclament donc aujourd’hui un vrai statut, la possibilité d’accéder à un CDI et de bénéficier des mêmes primes que les professeurs par exemple enseignants en REP (réseau d’éducation prioritaire). Bref, finalement une réforme en profondeur de cette fonction pour qu’elle devienne un vrai métier par exemple « d’éducateur », correspondant aux missions qui leurs sont confiées actuellement et qui se sont complexifiées avec la crise sanitaire..

 

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