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Oust à Brocéliande

Publié le 30 mars 2018

OBC. Orientations budgétaires et office de tourisme

Jean-Luc Bléher, président de l’OBC

Le conseil communautaire de l’OBC (Oust à Brocéliande communauté) s’est tenu jeudi soir à Pleucadeuc. Il y avait simultanément, la réunion de Ploërmel communauté ce qui ne nous a pas permis de suivre cette réunion de l’OBC et de la retransmettre en direct. Nous avons donc demandé à Jean-Luc Bléher le président, de nous résumer les grandes lignes de cette soirée dont le temps fort était le débat d’orientation budgétaire.

Le budget proprement dit sera voté le 12 avril prochain. Le débat d’orientation budgétaire (le DOB) a pour objectif de fixer les grands axes de la stratégie budgétaire d’une collectivité (de plus de 3500 habitants). L’OBC a donc choisi d’augmenter très marginalement les taxes locales (par exemple la taxe d’habitation passe de 9,15 à 9,18%). « Pour les contribuables c’est un effort très faible puisque selon nos estimations cela représente une vingtaine d’euro par an supplémentaires par habitant et cela pour une valeur locative moyenne. Nous avons également pris en compte le fait que notre fiscalité est plus faible que celle des communautés de communes voisines, Ploërmel et Redon. Et cela va par contre avoir pour effet de doubler nos rentrées fiscales et donc de moins recourir à l’emprunt », analyse Jean-Luc Bléher.

A partir de cette décision fiscale, l’OBC va désormais pouvoir construire son budget qui doit financer 12,5 millions d’euros d’investissement d’ici 2020. « Notre endettement est d’environ 10 millions d’euros et il va baisser de 1 million par an pendant trois ans. Nous allons donc réemprunter trois millions d’euros. Cela va nous permettre d’arriver en fin de mandat avec un niveau d’endettement stable par rapport à ce qu’il est aujourd’hui », détaille le président de l’OBC. Parallèlement la communauté de communes va élaborer un plan pluriannuel d’investissement, document qui consiste à planifier et à prioriser les investissements sur plusieurs années. L’OBC a déjà de « gros morceaux » à digérer : le musée et la piscine intercommunale de Malestroit qui va nécessiter des dépenses supplémentaires. Mais d’autres projets sont à prendre en compte comme la base de loisirs de Saint-Malo de Beignon ou bien encore la création d’un multi accueil à La Gacilly. Mais les élus communautaires sont repartis avec des devoirs: présenter d’ici lundi soir la liste de leurs projets qui permettra d’établir ce plan pluri annuel, lequel sera soumis au vote le 12 avril prochain. « Notre priorité c’est de mener à terme les projets des anciennes communautés de communes. Et si on étale nos investissements, cela nous permet de la faire en ayant moins besoin de recourir à l’emprunt », souligne Jean-Luc Bléher.

Quand on reparle de l’Office de Tourisme

Voici le local que propose la municipalité de Malestroit à l’OBC pour installer l’office de tourisme

L’affaire de l’Office de Tourisme de Malestroit laisse des traces. La décision prise par Malestroit de retirer à l’OBC le local dans lequel était installé l’Office de Tourisme face à la mairie a débouché sur quelques échanges assez vifs entre le président de l’OBC et les représentants de Malestroit. Jean-Luc Bléher a rappelé que l’OBC était prête à louer le local que lui a cependant retiré la municipalité de Malestroit pour y installer un antiquaire (lire notre article sur ce sujet en cliquant ici) et n’a pas caché son mécontentement face aux méthodes de la mairie de Malestroit. « Tout ça aurait pu être évité, si on nous en avait parlé avant… », regrette avec amertume le président de l’OBC. Une solution se profile cependant avec la possibilité d’installer l’office de tourisme dans un autre local situé rue aux Anglais à Malestroit. En attendant une solution provisoire devrait être mise en oeuvre avec l’aménagement du fameux kiosque métallique situé près de la mairie. Malestroit devrait donc malgré tout conserver un Office de Tourisme cette année. Un équipement qui est un atout déterminant de l’attractivité touristique d’une commune, surtout si elle est détentrice d’un label aussi précieux que celui de « petite cité de caractère ».

 

 

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