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Publié le 6 mai 2015

Santé. De Ploërmel à Vannes : comment les hôpitaux vont « coopérer »

hopital

Réunis à Vannes mercredi 29 avril, Olivier de Cadeville, Directeur général de l’ARS Bretagne et Alain Latinier directeur du Centre hospitalier de Bretagne Atlantique (Vannes- Auray) et directeur par intérim des centres hospitaliers de Ploërmel, Malestroit et de Josselin, se sont engagés réciproquement en signant un Contrat Territorial. Ce dispositif novateur conforte les coopérations d’ores et déjà en vigueur entre ces centres hospitaliers qui constituent la Communauté Hospitalière de Territoire Val d’Oust-Brocéliande-Atlantique. Pour plus de coopération, l’ARS Bretagne propose un accompagnement financier à hauteur de 2,1 millions d’euros sur 3 ans. C’est le deuxième territoire de santé à bénéficier de ce dispositif en Bretagne. Il est qualifié de novateur parce qu’il a été conçu en Bretagne.

Contrat territorial : encore plus de coopération
Créée en mars 2014, la Communauté Hospitalière de Territoire (CHT) Val d’Oust-Brocéliande- Atlantique dispose désormais d’un contrat territorial la liant à l’ARS Bretagne. Les partenaires réaffirment ainsi leur engagement en faveur des coopérations. Ce dispositif, créé par l’ARS Bretagne, permet, en complément des mécanismes de tarification à l’activité, un accompagnement financier. Il s’élève à 2,1 millions d’euros sur 3 ans.Le Contrat Territorial facilite les investissements importants, finance du temps médical sur des filières ciblées et permet d’envisager la mutualisation de certaines fonctions supports. Pour la CHT Val d’Oust-Brocéliande-Atlantique, il implique les fonctions pilotage et imagerie ainsi que les filières vasculaire, oncologie, pathologies digestives et dysmétaboliques, urgences, périnatalité et risques infectieux et bon usage du médicament.

Investissements : la CHT à l’heure de la télémédecine

Le Contrat territorial permettra à la CHT de s’équiper pour développer deux axes de télémédecine : la télé-expertise en périnatalité et la télé-imagerie.
Une liaison audio-vidéo assurera des échanges aisés entre les salles de naissance de Ploërmel et le pédiatre du centre hospitalier de Bretagne atlantique. Le dispositif renforce ainsi la sécurité des prises en charge à Ploërmel.Le déploiement d’une solution informatique commune en télé-imagerie confortera la fonction imagerie des deux établissements.

Plus de ressources médicales à partager

Les filières concernées par le Contrat territorial bénéficient de temps médicaux supplémentaires. A chaque fois, l’emploi du temps des nouveaux professionnels intégrés se partagera entre Vannes et Ploërmel. Pour certaines filières, ces gains se montrent déterminants. Par exemple, en oncologie, le dispositif permet de diversifier l’offre de proximité en cancérologie au centre hospitalier de Ploërmel: il pourra ainsi renforcer son offre de consultations avancées et développer la chimiothérapie associée, c’est-à-dire proposer la réalisation, sur le site de Ploërmel, de traitements de chimiothérapie réalisés en toute sécurité et initiés par les praticiens du centre hospitalier de Bretagne atlantique. Cela évitera pour les patients des déplacements inutiles et fatigants.

Fonctions supports
Le Contrat territorial impacte aussi les fonctions support de la CHT. Il permettra le recrutement d’un informaticien chargé du développement de la télémédecine et financera l’acquisition et le déploiement d’un logiciel de gestion des dossiers. Ce point s’avère en effet structurant pour favoriser l’efficacité des coopérations médicales. Une attention est également portée aux conditions de travail des personnels en poursuivant les actions prévenant les troubles musculo- squelettiques.

CHT Val d’Oust-Brocéliande-Atlantique : déjà des coopérations efficaces

La convention constitutive de la CHT Val d’Oust-Brocéliande-Atlantique a été signée en mars 2014. Elle s’est concrétisée à travers la filière périnatalité et les services d’urgences (une fédération médicale inter-hospitalière est en cours de finalisation).

Le directeur général de l’ARS veut conforter les coopérations

Olivier de Cadeville, directeur général de l'ARS
Olivier de Cadeville, directeur général de l’ARS

Pour l’ARS Bretagne et la Fédération hospitalière de France (FHF) de Bretagne les coopérations hospitalières, c’est l’avenir de la santé. Une journée régionale d’information et d’échange sur ce thème s’est déroulée ce mercredi 6 mai . L’état des lieux a été dressé par Jean-Roger Pautonnier, Délégué régional – FHF Bretagne. « Tous les établissements hospitaliers Bretons ont entérinés des coopérations à des niveaux différents avec une volonté commune d’aller encore plus loin pour amener une meilleure qualité des soins », indique-t-il. Actualité oblige, une large place a été accordée aux GHT proposés par la loi de modernisation de notre système de santé. Jacqueline Hubert, Directrice générale du CHU de Grenoble et Présidente de la mission GHT et Clémence Mainpain, Chef du bureau des coopérations à la Direction Générale de l’Organisation des Soins se sont chargées d’en détailler les principes et de présenter les conditions de réussite de leur mise en oeuvre. A cet égard, la FHF Bretagne a souhaité apporter sa contribution dans la mise en place des GHT demandant un droit à l’expérimentation, facteur de souplesse dans les territoires, la reconnaissance de trois ensembles décloisonnés (MCO/Santé mentale et handicap/Filières gériatriques), la recherche de facteurs d’intégration, marqueur du service public que sont la qualité et la sécurité ainsi que l’apport des CHU (enseignement et recherche), ou encore l’association des partenaires PSPH dans la stratégie de groupe sur les territoires.Olivier de Cadeville, Directeur général de l’ARS Bretagne a conclu la journée. Se félicitant de la dynamique de coopération d’ores et déjà enclenchée sur les territoires de santé bretons, il a souligné l’engagement de tous les acteurs. Ces processus, il compte les conforter. « Non seulement parce que la mise en oeuvre des Groupements Hospitaliers de Territoire l’impose mais aussi et surtout parce que les coopérations territoriales servent les objectifs du Projet Régional de Santé : elles constituent un outil efficace au service d’une offre de soins graduée et territorialisée, donc lisible pour nos concitoyens. Un outil efficace au service de la santé des Bretons », insistait-il.

VIDEO. La coopération entre les hôpitaux comment ça marche?

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