Ploërmel. Terrain du lycée : la réaction de Béatrice Le Marre

3 commentaires "Ploërmel. Terrain du lycée : la réaction de Béatrice Le Marre"

1. La liberté n’a pas de prix, le poète a raison.
   Je suis cependant dubitatif quant à la mise en situation de cette phrase à Ploërmel, dans ce qui est votre obsession depuis des années. Je pense qu’il faut raison garder . Dans le monde, vous m’accorderez j’espère qu’il y a des situations un peu plus graves que de devoir faire 20 minutes d’autocar pour aller dans un lycée public ! Cette liberté de choix existe donc bien actuellement à Ploërmel.
   Essayez de remettre les choses en perspective. Une responsable publique doit prendre un peu de distance surtout avec ses lubies. Un élu se doit de veiller au bien commun. Celui-ci est clair en Bretagne concernant la construction d’un lycée public, c’est à Rennes que c’est doublement urgent.
   Vos interventions médiatiques, vos affichages , votre site internet n’y changent rien. Vous avez investi dans une propagande de manière démesurée sur ce sujet mais les électeurs ploërmelais ne se sont pas laissés berner en Mai dernier.
   Pourtant, vous gagnerez sans doute à la fin, ayant le chéquier du conseil régional. Mais s’il vous plait, essayez de considérer les 25 millions d’euros comme ce qu’ils sont réellement, des impôts des entreprises et de vos concitoyens. Ce n’est pas un cadeau tombé du ciel. Gaspiller l’argent public (qu’il soit national, régional ou municipal) en ces périodes de disette budgétaire devrait être banni. Lire les poètes n’est pas incompatible avec lire les économistes….
   Les poètes pourraient terminer par« la fin ne justifie pas toujours les moyens »

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   1. C’est parce que les élus doivent veiller au bien commun, répondre aux besoins voire les anticiper que la Région annoncera sous quelques semaines des créations sur le bassin rennais. C’est forte du constat partagé avec le rectorat d’un besoin très important et croissant qu’elle a également acté la construction d’un lycée à Ploërmel pour tout le pays de Ploërmel et au-delà. Ce ne sera pas l’un ou l’autre, mais l’un et l’autre. Et pourquoi refuser à Ploërmel ce que l’on juge bon pour les autres. Car outre l’intérêt d’un tel outil complémentaire au service de la formation des jeunes, , ce sera un service public supplémentaire, structurant pour tout le pays, qui renforcera son attractivité et son développement économique. Cela n’est plus à démontrer. Mais je sais que je ne vous convaincrerai pas, vous qui vous cachez sous un pseudonyme pour accuser mon engagement inconditionnel et transparent, au service des jeunes, de la liberté et de l’émancipation par l’éducation.

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      1. La construction d’un lycée public serait selon vous synonyme de développement économique : « cela n’est plus à démontrer »
         Avoir des certitudes est intéressant mais attention de ne pas s’y enfermer.
         Je pense que sur ce point vous vous trompez, et je ne suis pas le seul………….
         Vous avanciez durant la campagne des municipales qu’un lycée public apporterait des jeunes mieux formés aux entreprises du bassin qui pourrait ainsi se développer. Sachant que votre futur établissement sera général et technologique, votre démonstration n’est pas limpide. Je ne suis pas certain que les patrons du CEPP attendent avec autant d’impatience que vous semblez le dire, des jeunes bacheliers L, ES, …etc . Allez parler avec eux et vous en serez rapidement convaincue.
         Investir est évidemment nécessaire mais par contre on ne peut pas à la fois dépenser sans compter et se plaindre de la hausse des impôts ou des menaces qui pèsent sur notre hôpital pour problème budgétaire. A mon sens, nos politiques devraient avoir un raisonnement plus global des problèmes. D’ailleurs, notre vision trop restreinte nous à amener, à cause du clientélisme de chacun, là où nous en sommes aujourd’hui.
         Pour parler d’éducation dans le bassin, nous avons trouvé un équilibre qu’il me semble hasardeux de remettre en cause de manière aussi dogmatique. Il est admis par le plus grand nombre que les projections de l’étude démographique de TMO sont surévaluées . On va ainsi avoir une population lycéenne dans ce bassin qui pourra être prise en charge sans difficulté par les établissements actuels. Pourquoi ne pas avoir une vision plus pragmatique et envisager un partenariat avec l’existant pour améliorer ce qui peut l’être. Que proposez-vous d’améliorer à Guer pour permettre à des jeunes qui sont un peu éloignés de ne pas rentrer trop tard le soir ? Je propose de prévoir des lignes directes avec des horaires adaptés, calqués par exemple sur les horaires de fin de journée des établissement de Ploërmel (c’est-à-dire 16h30). Vous pouvez assurer ainsi à chacun de rentrer chez lui à une heure raisonnable et cette mesure ne coûte quasiment rien (par rapport à 25 000 000€). C’est un exemple non développé mais ça vous montre un état d’esprit différent, davantage présent dans les pays du nord de l’Europe: Moins d’idéologie et plus de pratique.
         Pour parler d’état d’esprit, je trouve paradoxal et scandaleux de lire Mme Gaugain et M Fontenelle mépriser le PFC et les footballeurs dans les colonnes du Ouest-France de mercredi . Ils considèrent que cette institution de Ploërmel n’est là que pour faire « taper dans un ballon », obnubilés qu’ils sont par leur cadeau à venir qui semble leur échapper. Voilà une vision réductrice et fermée. Je considère que ce club est une grande réussite de cette municipalité. D’abord cette dernière a permis de rapprocher des sensibilités différentes (entre les Léopards et USP) puis cette association fait œuvre d’éducation chaque jour de la semaine auprès d’enfants du bassin encadrés par des éducateurs et de nombreux bénévoles. Voilà un superbe exemple d’émancipation sociale associative.

         Attaquez-vous donc s’il vous plait aux vrais problèmes avec des solutions adaptées en pensant que le budget public que vous maniez est à utiliser avec autant de respect que le budget d’un ménage. Je pense que dépenser ces 25 millions n’est pas nécessaire pour construire un lycée public dans le bassin et que cet argent même « donné » par le conseil régional devrait être utilisé pour un projet (plus) utile. Ceci est mon avis et contrairement à ce que vous pensez, je ne suis pas difficile à convaincre. Il vous suffit de me prouver la nécessité de votre dépense. Essayez de trouver des arguments factuels et vous y parviendrez.

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