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Publié le 9 février 2015

CCVOL. Aimé Kerguéris, est l’ambassadeur du Corbeau des mers

Le bureau de l'association des amis du Corbeau des mers
Le bureau de l’association des amis du Corbeau des mers
L'équipage du Corbeau des mers au premier rang
L’équipage du Corbeau des mers au premier rang

« Il ne s’agit pas d’un problème d’argent, mais juste d’une répartition des taches… », cette petite phrase du trésorier de l’association des amis du Corbeau des mers, résume les données du problème qui se pose autour de ce bateau chargé de symboles (lire notre article à ce sujet en cliquant ici) et dont le musée de la Résistance bretonne est propriétaire. L’avenir de ce bateau est donc désormais entre les mains de la CCVOL qui a repris la compétence du musée.

L’association s’est réunie en assemblée générale, samedi à Port-Louis. Le Corbeau des mers a besoin d’être remis en état pour un montant de travaux évalué à approximativement 140 000 euros. Les travaux nécessaires seront effectués car le Corbeau étant classé Trésor national, ils bénéficient de subventions et d’aides diverses qui peuvent boucler le budget. C’est bien ce qu’on rappelé les membres de l’association en assemblée générale. L’association dans le cadre d’une convention signée avec le SIVU (syndicat intercommunal à vocation unique) avait établi un cahier des charges, des devis. En mai dernier, Joël Leveau le maire de Saint-Marcel et nouveau président du SIVU avait demandé aux responsables de l’association de lui restituer les clés du bateau. Depuis, les choses sont au point mort, la convention n’ayant pas été renouvelée, l’association attend des nouvelles et s’interroge…

En effet, ses responsables espéraient que le Corbeau des Mers puissent participer à la semaine du Golfe qui est prévue début mai. « On pensait que les travaux pourraient commencer en janvier-février. Mais le bateau n’est certainement pas prêt de rentrer en chantier… », constatent-ils. Un nouvel appel d’offres sera lancé en mars « c’est pas gagné pour la semaine du golfe », soupire un des membres du bureau. Et pourtant « le bateau est navigable… » souligne le trésorier, ce que confirme Daniel Le Lamer qui, avec son équipage, fait naviguer le Corbeau. « On peut tout à fait naviguer. Il suffirait d’effectuer quelques travaux mineurs… », souligne-t-il. Le bateau dispose des équipements de sécurité obligatoires pour la navigation.

Au fond d’une salle ou en mer?

Mais pour naviguer, il faut avoir l’accord de la CCVOL, nouveau propriétaire du Corbeau. Et on touche là au coeur du problème. Selon le trésorier, le commandant Leroy, chargé d’apporter son expertise sur la rénovation du musée de la résistance préconise de faire du Corbeau, une pièce de musée et de le présenter dans une salle, à sec. « Ce bateau, c’est un symbole, il est fait pour naviguer, il ne peut pas rester dans le fond du port de Vannes… », plaide Michelle Gellé, la présidente de l’association qui précise que la DRAC ne subventionnera les travaux qu’à la seule condition que le Corbeau prenne la mer… « C’est cela qu’il faut faire comprendre à Alain Launay, le président de la CCVOL… », ajoute-t-elle.

La solution serait, selon l’association, que la CCVOL se charge de la partie investissement et lui confie le fonctionnement du bateau qui est d’ores et déjà réclamé pour de nombreuses manifestations. Mais pour cela il faut convaincre la CCVOL. Et pour ça, l’association s’est choisie un ambassadeur de marque en la personne d’Aimé Kerguéris, ancien député, ancien vice-président du conseil général du Morbihan. Mais outre son expérience politique, Aimé Kerguéris connait très bien Alain Launay, avec qui il s’est déjà entretenu et qu’il doit rencontrer cette semaine. Il se lance dans cette mission de « Monsieur bons offices » avec une feuille de route établie par l’association : demander à Alain Launay de désigner parmi les maires de la CCVOL un référent pour le Corbeau de mers. Et l’association verrait bien Robert Emeraud, le maire de Saint-Guyomard, comme l’intermédiaire idéal. L’autre objectif d’Aimé Kerguéris serait de faire avancer l’idée d’un partage de compétences entre l’association et la CCVOL sur le bateau. « Je ne prend pas d’engagement. Il est évident qu’Alain Launay est très réservé et il faut convaincre les maires de la CCVOL de l’intérêt du bateau… », précise Aimé Kerguéris.

En tout cas, l’association qui se posait la question de savoir si elle devait poursuivre ses activités ou se saborder a décidé de continuer « plus que jamais ».

 

 

 

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