Oust à Brocéliande

Publié le 7 décembre 2025

Saint-Marcel. Les écoliers inaugurent le Jardin de la Paix au Musée de la Résistance

Ce jeudi 4 décembre 2025, un moment chargé d’émotion et de symbolique s’est déroulé au musée de la Résistance en Bretagne, à Saint-Marcel. Élèves, enseignants, élus et représentants du musée étaient réunis pour inaugurer la 4e étape du Jardin de la Paix, un projet artistique et mémoriel initié par l’auteur Laurent Guillet, en partenariat avec la commune et l’Oust à Brocéliande Communauté. « Il s’appelait Joseph » est un projet de Paix franco-germano-tchèque, apolitique, areligieux, ouvert à tous. Il constitue le plus long jeu de piste historique du monde. Celui-ci a souligné la dimension intime de sa démarche, née de l’histoire de son grand-oncle Joseph.

Un cadre historique fort

Devant les bâtiments du musée, Tristan Leroy le conservateur du musée a ouvert la cérémonie avant de laisser la parole aux personnalités présentes : Armelle Robert, maire de Saint-Marcel, Pierrick Lelièvre, vice-président de l’OBC en charge de la Culture et du Tourisme, Marie-Christine Trégaro, présidente des Amis du musée et Laurent Guillet, initiateur du projet.

Tristan Leroy a rappelé avec émotion combien Saint-Marcel est un lieu où se mêlent mémoire et histoire : « Nous sommes ici au cœur de ce qui fut le maquis de Saint-Marcel, où des milliers de maquisards bretons et près de 200 parachutistes français du Special Air Service ont combattu en juin 1944 pour la liberté. »
Il a évoqué le rôle essentiel du musée, qui conserve les traces de ces combats et rend hommage à ceux qui se sont battus au péril de leur vie.

Un jardin pour la contemplation et la transmission

À proximité du musée inauguré il y a quatre ans, il manquait un espace propice au recueillement et à la méditation. Ce manque est désormais comblé avec la création du Jardin de la Paix, véritable lieu de sérénité dédié à la mémoire mais aussi tourné vers l’avenir.

Les élèves de CM1-CM2 de l’école Sainte-Thérèse, guidés par leur directrice Pauline Pellerin, ont joué un rôle central dans ce projet : chacun a résumé la symbolique de l’arbre confié à son groupe avant de procéder à sa plantation avec l’aide des services techniques de l’OBC.
Les cinq essences choisies, riches de sens, ont été mises en terre successivement : Érable du Japon, Olivier, Chêne vert, Ginkgo biloba, Liquidambar.

Ces arbres, symboles de paix, de résilience et de mémoire, constitueront désormais une nouvelle entrée apaisée pour le musée.

Inauguration de la plaque mémorielle

Armelle Robert, Pierrick Lelièvre, Marie-Christine Trégaro, Pauline Pellerin, Tristan Leroy et Laurent Guillet ont ensuite dévoilé la plaque mémorielle dédiée à ce nouveau jardin.
Une minute de silence, main dans la main, a ensuite été observée, invitant chacun à réfléchir au sens de la paix et au courage de ceux qui ont combattu pour la liberté.

La cérémonie s’est conclue par l’interprétation de La Marseillaise.

Un moment convivial et une exposition

Un goûter de l’amitié a réuni les participants à l’intérieur du musée. Parallèlement, les visiteurs pouvaient découvrir l’exposition des dessins sur la Paix réalisés par les élèves des classes primaires de Sarrebourg, ainsi qu’une création artistique symbolique constituée d’un sac à dos de 20 kg.

Un projet ancré dans la mémoire et tourné vers l’avenir

Laurent Guillet, initiateur du Jardin de la Paix, a souligné la dimension intime de sa démarche, née de l’histoire de son grand-oncle Joseph. Il a chaleureusement remercié toutes les personnes ayant contribué à cette nouvelle étape du projet franco-germano-tchèque.

Vous pouvez revivre cette cérémonie dans notre vidéo.