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Questembert Communauté

Publié le 6 octobre 2025

Noyal-Muzillac. Décision attendu ce mardi : le parc éolien des Landes de Cambocaire de nouveau devant la justice

Le dossier du parc éolien des Landes de Cambocaire, situé entre Noyal-Muzillac et Questembert, a connu un nouvel épisode judiciaire devant la cour administrative d’appel de Nantes. L’association Vent de Discorde et plusieurs riverains contestent l’arrêté préfectoral du 27 mai 2024 qui a autorisé à nouveau le site, après une première annulation définitive en 2022.

Une nouvelle autorisation préfectorale contestée

Saisie par les requérants, la juridiction a examiné le jeudi 18 septembre un recours visant à faire annuler l’autorisation délivrée au promoteur EE Noyal. Le rapporteur public a proposé l’annulation de cette décision, considérant que les atteintes aux paysages et au voisinage demeurent inchangées malgré les ajustements apportés par le promoteur.

Le magistrat a également évoqué la possibilité d’une injonction au préfet pour contraindre la société à démanteler les machines encore en place.

Des arguments toujours vifs

Lors de l’audience, l’association requérante a rappelé la présence déjà importante de six parcs éoliens dans le secteur, créant selon elle une saturation visuelle. La hauteur des éoliennes, 180 mètres, accentuerait l’« effet d’écrasement » pour les habitants, dont plus d’une trentaine vivent à moins de 750 mètres des installations.

Quant aux plantations mises en avant par le promoteur pour réduire l’impact paysager, elles ont été jugées insuffisantes par le rapporteur public : commencées seulement en juin-juillet 2025, avec des plants d’environ 80 cm, elles ne permettront pas de masquer les éoliennes avant une dizaine d’années.

Le bras de fer se poursuit

L’association Vent de Discorde estime que le promoteur agit « coûte que coûte » pour maintenir son projet, quitte à démonter une machine ou planter quelques arbustes à titre symbolique. Elle dénonce une stratégie visant à « gagner du temps et gagner tout court », alors que les riverains, eux, affirment défendre la valeur de leurs biens immobiliers et leur cadre de vie.

Les requérants soulignent également la responsabilité de l’État, qui aurait ignoré les décisions de justice déjà rendues définitives en 2022.

Décision attendue ce mardi 7 octobre

L’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes est attendu pour ce mardi 7 octobre 2025. L’association espère que la décision confirmera les conclusions du rapporteur public, avec des contraintes financières contre la société EE Noyal, afin de garantir un démantèlement rapide des installations.

Vent de Discorde réunira ses adhérents en assemblée générale au cours du mois d’octobre pour analyser les suites de cette procédure.

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