
Publié le 25 avril 2025
Carentoir. Village santé : les enjeux d’un projet porteur d’avenir
La pose de la première pierre du village santé de Carentoir, ce vendredi midi est tout à fait symbolique. Car, déjà les premiers bâtiments sont sortis du sol, effaçant peu à peu les restes du Chambord, une discothèque qui, si l’on en juge par les allusions de celles et ceux qui l’ont connu a joué un grand rôle dans la vie de toute une génération. A sa place, un ensemble de cabinets va accueillir une multitude de professionnels de santé : médecins généralistes, dentistes, orthophonistes, infirmiers, pédicure, podologue, ambulanciers, infirmiers, ostéopathe. De quoi faciliter une prise en charge coordonnée des soins des habitants du territoire et lutter contre lé désertification médicale, souligne David Naël, le maire de Carentoir qui espère l’arrivée de nouveaux professionnels de santé. « Je n’en dirai pas plus, mais j’ai bon espoir », lance-t-il, soulignant l’engagement de Claude Jouen son prédécesseur ainsi que de toute l’équipe municipale qui travaille depuis 5 ans à l’aboutissement de ce projet « construit avec les professionnels de santé, car ils connaissent la réalité du terrain et les besoins de ses habitants. Ils ont été des partenaires précieux ». Le maire a évoqué les difficultés rencontrées dans l’élaboration de ce projet en raison de pressions exercées « par des personnes qui n’ont comme motivation que l’échec d’un projet d’intérêt général ».
Des subventions supplémentaires en perspective
La construction de ce village santé représente un coût global de 2,9 millions d’euros hors taxes qui a bénéficié de 811 000 euros de subventions du département et de l’Etat. Mais le maire indique que d’autres demandes d’aides ont été déposées auprès du département et de l’Etat et espère pouvoir atteindre un total de 1 millions d’euros de subventions.
Justement, en matière de subventions complémentaires, le sous-préfet Stéphane Jarlégand s’est montré particulièrement otpimiste. « Je vais tenter d’en obtenir d’autres… », a-t-il promis évoquant une précédente pose de 1ère pierre à Arzal « Le préfet avait donné 200 000 euros de subventions au titre de la DETR. J’ai annoncé que je doublais cette somme au titre de la DECIL et j’espère pouvoir en faire autant pour Carentoir », a déclaré Séphane Jarlégand. Celui-ci a expliqué avoir été impressionné par le dynamisme de l’équipe municipale lors de sa visite « qui va permettre de mener à bien des projets très ambitieux ». Et il a assuré la municipalité du soutien du préfet et du sien pour contribuer à les mener à bien. Il a également rendu hommage à l’ancien maire Claude Jouen.




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