
Malestroit. Succès de « Netoupasnet »: l’initiative sera reconduite
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Publié le 25 août 2021
La démonstration d’extraction du miel provenant du rucher municipal de Missiriac a attiré plue d’une trentaine de participants ce mercredi soir. Habituellement cette démonstration se déroule lors du P’tit marché. Celui-ci a été annulé cette année en raison de la pandémie, mais l’animation autour du miel et des abeilles a été maintenue.
Et le sujet passionne! C’est ce qu’on montré les nombreuses questions posées par le public à Robert Josset, apiculteur certes amateur, mais passionné et très averti. C’est lui qui s’occupe du rucher de Missiriac, fort de trois ruches. Avant de procéder à l’extraction du précieux nectar, Robert Josset a donné un petits cours d’apiculture et d’environnement. « Il y a 40 ans que je suis apiculteur. A l’époque nous n’avions pas de frelon asiatique ni de varroa, (ndlr: ce parasite cause des dégâts considérables dans les ruches) », rappelle-t-il soulignant la fragilité des abeilles « des êtres vivants qui sont confrontés à leurs difficultés et qui sont aussi des sentinelles de la qualité de notre environnement ».
Il a rappelé le cycle de vie des abeilles et du rucher. Et répondant à une question, il a dressé le bilan d’une année 2021 très difficile. La récolte de miel se déroule en deux parties, la première au printemps et la seconde en juillet-août. Si la récolte du miel de printemps a été correcte, par contre celle de cette été est quasiment nulle. En cause la pluviométrie des mois d’avril à juin. « Pendant toute cette période, les abeilles ne sont pas sorties… », explique Robert Josset. Raison pour laquelle, il n’y a pratiquement pas de miel à récolter, mais plus grave, les abeilles elles-mêmes n’ont pas de quoi se nourrir pour cet hiver. « Une ruche a besoin d’une quinzaine de kg de miel pour nourrir la colonie pour l’hiver. Or, il n’y a pas plus d’1 à 2 kg… », alerte l’apiculteur. C’est l’homme qui va devoir venir au secours des abeilles en leur apportant de la nourriture -de l’eu et du sucre- pour assurer leur survie cet hiver.
Puis, devant un public familial captivé, Robert Josset a expliqué comment la ruche est organisée et comment le miel est extrait. Christelle Marcy, maire de Missiriac a expliqué que ce miel produit par les abeilles communales était ensuite distribué aux écoles et qu’il servait également de vecteur de communication municipale vers l’extérieur.
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