Publié le 1 décembre 2025
Malestroit. Pourquoi Drone Act et l’Académie militaire signent une convention
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Une centaine de personnes ont assisté à la conférence débat qui s’est déroulée mardi dernier à l’Armoric Cinéma de Malestroit dans le cadre des 80 ans de présence de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (AMSSC) à Guer. Il s’agissait de la dernière d’une série de 8 conférences organisées dans différentes villes du territoire. Elle portait sur un thème étroitement lié à Malestroit: « Regards croisés: drones et robots, une guerre déportée », le thème de cette soirée collait à merveille à Malestroit où est implantée la société Drone Act, entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de drones pour les professionnels qui travaille notamment avec les forces armées. Qui plus est, la société Drone Act se prépare à inaugurer un nouveau site de production industrielle, ce vendredi.
Les regars croisés étaient donc ceux de Gérard de Boisboissel, ingénieur-chercheur au centre de recherche de l’AMSCC, spécialiste de la robotisation et de l’intelligence artificielle appliquées aux opérations militaires et de Vincent Muller, Président de Drone Act. Une conférence qui a permis d’évoquer les enjeux stratégiques, les évolutions technologiques et les perspectives de ce domaine d’activité qui bouleverse la conception du champs de bataille moderne.
Une convention qui donne une grande liberté de développement à Drone Act
A l’issue de cette conférence, l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et Drone Act ont signé une convention de partenariat. Cet accord concrétise une collaboration entre les deux partenaires déjà engagée autour des enjeux de recherche, d’innovation et de formation liés aux technologies drones et robotiques au service de la Défense. Le colonel Yan de Kermenguy, commandant en second de l’Académie militaire a re-contextualisé cet accord. Il est parti du constat que l’armée a besoin que les développeurs de projets puissent « travailler sans limites ». « Les limites il ne faut pas qu’on les impose au développement technique, il faut que nous les prenions en compte dans la façon d’employer les drones ensuite », explique l’officier. Ainsi, l’objet de la convention est de donner à Drone Act un cadre qui permette « de tout travailler ». « On a besoin de développer les capacités des drones à leur maximum. A nous de voir ensuite comment on va brider leur emploi dans une manoeuvre ». C’est donc une immense liberté de travailler qui est offerte à Drone Act par le biais de cette convention. « Jusqu’à présent, tout était bridé par les règles normatives et juridiques classiques…/…Depuis quelques mois parce qu’on a besoin d’expérimenter de manière ouverte, les armées on défini un cadre d’expérimentation et c’est à ce cadre là qu’on veut donner accès à Drone Act », poursuit le colonel Yan de Kermenguy. Ainsi l’entreprise malestroyenne va avoir accès facilement aux installation de l’Académie militaire, à son champs de manoeuvre pour travailler et accélérer le développement d’engins aux performances sans doute insoupçonnées.
Revivez dans nos vidéos la conférence-débat ainsi que la signature de la convention.
Pourquoi une convention?
La conférence-débat :
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