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Oust à Brocéliande

Publié le 24 octobre 2025

Malestroit. En reprenant le bar de la Madeleine, Olivier Thibault a levé le mystère du Goéland

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Olivier Thibault, à gauche, a rencontré « M. Goéland », Jean-Pierre Guelland (à droite)

En reprenant les commandes du bar-tabac le Goéland installé dans le quartier de la Madeleine à Malestroit, Olivier Thibault réalise un rêve, celui de devenir commerçant. Ce natif de Saint-Marcel est venu s’installer à Malestroit, il y a 25 ans. Il a fait carrière dans le transport et exercé divers métiers notamment dans le commerce, avec dans un coin de la tête le projet de reprendre une activité commerciale. « Cela fait plus de 10 ans que je cherche un commerce à reprendre. Depuis deux ans, j’ai intensifié mes recherches en faisant le tour des commerces de Malestroit. Un samedi matin, Fabrice le patron du Goëland me dit qu’il a mis son fonds à vendre la veille. J’ai sauté sur l’occasion… », raconte Olivier. Un vrai défi, car il n’avait aucune expérience dans ce domaine, mais la volonté farouche de mener son projet à son terme. Il a fallu d’abord commencer par des démarches lourdes qui ont duré inhérentes à l’exercice du métier de buraliste avec des formations obligatoires à Paris.

Le grand jour de l’ouverture est enfin arrivé. C’était le 8 octobre dernier. « J’attendais ce jour-là avec beaucoup d’appréhension. Je n’avais aucune expérience. Je n’avais jamais servi une bière ni un paquet de cigarettes. Il faut être partout à la fois et quand il y a une file d’attente, c’est stressant… », raconte le nouveau buraliste qui a pu compter sur une aide inattendue: celle de…ses clients! « Ils me guidaient par exemple pour trouver les paquets de cigarettes, parce que, eux savaient parfaitement où ils se trouvaient. Et là j’ai compris que le quartier de la Madeleine, c’était une grande famille qui m’a adopté… »

Soirée inaugurale samedi, avec Job Lagadec

Cette ambiance conviviale, familiale a vite convaincu Olivier qu’il avait fait le bon choix. « J’ai senti qu’il y avait là un énorme potentiel alors j’ai décidé de faire des travaux. En supprimant une cloison, j’ai crée une grande salle intérieure de 45 m2, j’ai acheté du mobilier. J’ai plein d’idées pour développer cette affaire. Je fais dépôt de pain le mardi et j’envisage pourquoi pas de proposer plus tard du snacking… », s’enthousiasme-t-il. Quinze jours après son ouverture, Olivier est déjà très à l’aise et ne cache pas son bonheur… Buraliste, patron de bar, ce sont des métiers de contact pour lesquels il faut vraiment avoir le goût de la relation avec le public, savoir échanger, écouter, avec à la clé, des rencontres parfois insolites. C’est ce qui s’est déjà passé. « J’ai fait la connaissance de M. Goëland », s’amuse-t-il, évoquant une drôle de découverte (voir notre encadré ci-dessous) qui devrait aliment les conversations, ce samedi soir lors de la soirée inaugurale, un moment festif animé par Job Lagadec…

Pratique:

-Soirée inaugurale avec Job Lagadec

-Samedi 25 octobre à partir de 18 heures

-Bar Le Goëland, La Madeleine à Malestroit

« J’ai fait la connaissance de M. Goéland »

Un bar  « Le Goéland » sur le littoral, on peut comprendre. Mais un bar « Le Goéland » au coeur de Malestroit, ça en interpelle plus d’un. Et en fait, personne ne sait trop d’où vient ce nom. Olivier a découvert l’étonnante histoire grâce à un de ses clients, Jean-Pierre Guelland. « A l’époque je travaillais pour une entreprise de Guégon et je suis venu faire des travaux dans ce bar. C’était en 1986/87. Mon nom, se rapprochait phonétiquement du breton « gwelland ». Au fil du temps, les gens ont fini par m’appeler « Goéland » et à l’époque le patron m’a dit que ça devrait être le nom du bar », se souvient Jean-Pierre Guelland qui n’était pas au bout de ses surprises. Car, quand il est revenu participer à l’inauguration du bar, il a découvert qu’il portant l’enseigne « Le Goéland ». « Voila comme ça c’est fait, mais le plus étonnant, c’est que le hasard a voulu que 13 ans plus tard, je vienne habiter à la Madeleine, juste en face du bar qui en quelque sorte porte mon nom », sourit Jean-Pierre. Lui, croit beaucoup aux signes du destin. D’ailleurs, lorsqu’il est venu saluer Olivier Thibault et se présenter, les deux hommes ont découvert qu’ils avaient aussi des liens familiaux éloignés…

Bref, de quoi construire la « légende du Goéland » qu’on se racontera au coin du bar de génération en génération…

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