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Morbihan

Publié le 7 octobre 2025

Noyal-Muzillac. Vent de discorde attend un arrêté préfectoral : le site éolien doit être démantelé

L’association Vent de Discorde qui se bat depuis des années contre le parc éolien des Landes Cambocaire se réjouit d’une nouvelle décision de justice qui lui donne raison et ordonne le démantèlement du site. Elle communique :

« La CAA de NANTES vient pour la deuxième fois de confirmer que le site éolien des Landes de Cambocaire à NOYAL MUZILLAC est illégal, réaffirmant les motivations du premier arrêt du 15/2/2022, assorti cette fois-ci d’une injonction au Préfet de mettre en demeure la société EE NOYAL de régulariser sa situation, c’est à dire en clair de démanteler le site…

Pour rappel le conseil d’État avait rendu définitif le premier arrêt de la CCA de NANTES du 15 Février 2022, qui annulait l’autorisation unique 15/5/2018 et reconnaissait une atteinte excessive aux paysages et aux commodités de voisinage qui ne saurait être réduite par des prescriptions spéciales (art9 de l’arrêt).

On ne doutait peu de l’issue de notre dossier, même si la CAA de NANTES avait le pouvoir de revenir sur un de ses arrêts confirmé par le Conseil d’État… ce qui nous paraissait improbable.

En effet le promoteur n’a jamais proposé de nouveau projet mais juste une réduction du nombre de machines ce qui ne représentait aucunement une modification substantielle du site, précédemment annulé, susceptible de faire évoluer la décision de justice…

L’État dans notre dossier a encouragé de manière récurrente le promoteur à poursuivre coûte que coûte la mise en œuvre de ces machines industrielles XXL totalement disproportionnées pour le site des Landes de Cambocaire et ce malgré l’évolution judiciaire du dossier.

Nous espérons que l’État va enfin accepter les décisions de justice en prenant un arrêté, sans concession vis à vis du promoteur qui a engrangé des profits durant toutes ces années de complaisance.

Si EE NOYAL souhaite porter le dossier devant le Conseil d’État, ce que nous pensons tout à fait possible, il faut savoir que cette procédure n’est pas suspensive d’exécution de l’arrêt de la CAA de NANTES… »

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