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Publié le 6 août 2025

Josselin. La culture électro-pop rennaise s’invite aux Festiv’été

Le paysage musical rennais continue de surprendre et de séduire avec l’émergence de Stërnn, un trio singulier à l’identité sonore bien affirmée. Entre pop racée, textures électroniques et fulgurances trip hop, le groupe tisse des compositions d’une intensité rare, où chaque note semble s’inscrire dans une quête sensible et poétique. Le public des festiv’été de Josselin a vécu ce mercredi soir une véritable expérience sensorielle en se laissant emporter dans l’univers de Stërnn. Le groupe fait de chaque morceau un voyage, un espace à part où le public est invité à écouter avec le corps, à lâcher prise, à explorer ses sensations les plus profondes.

Dès les premières mesures, Stërnn captive par la finesse de ses arrangements et la densité de son univers sonore. Les rythmiques, portées par une batterie augmentée au groove chirurgical, s’entrelacent avec les boucles entêtantes de synthétiseurs circulaires et de guitares effervescentes, pendant que la voix—à la fois suave et puissante—trace un chemin entre énergie brute et douceur planante.

Le groupe fait le pari audacieux de jouer sans bassiste, confiant les fréquences graves aux machines et aux subs, qui sculptent une matière sonore vibrante, presque physique. Les textures électroniques se déploient ainsi dans un équilibre subtil entre mélodies analogiques et poésie numérique.

Les textes, chantés en anglais, racontent le beau dans le banal, la lumière dans la routine. Stërnn célèbre « la poésie du commun », redonne de la noblesse aux sensations ordinaires.