
Intercommunalité. Les Infos du pays Gallo à l’heure de la fusion
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Publié le 23 juin 2025
La cité scolaire Brocéliande de Guer oscille entre bonne et mauvaises nouvelles pour la prochaine rentrée scolaire. A quelques jours de la fin de l’année scolaire, les enseignants avec le soutien des parents d’élèves ont organisé ce lundi midi une conférence de presse pour exprimer leurs inquiétudes après des informations qu’ils ont obtenues jeudi du rectorat. Il y a une bonne nouvelle, celle de l’ouverture d’une classe de 3è supplémentaire au collège -encore que…- et une plus mauvaise pour le lycée qui pourrait en perdre une. Mais globalement, la situation agace, voire inquiète les enseignants. Voici pourquoi…
Au collège. L’ouverture d’une classe de 3è supplémentaire est évidemment accueillie avec satisfaction. Elle est la conséquence d’un nombre d’inscriptions plus important que prévu qui vient donc gommer la perspective d’une baisse des effectifs. « Par contre, en 6è on se retrouve avec 90 élèves. Le problème, c’est que l’on constate tous les ans dans notre établissement beaucoup d’inscriptions tardives, notamment en raison des mouvements de personnel qui concernent le camp militaire », analyse Privel Chrevollier, professeur d’histoire-géographie et représentant du SNES-FSU qui anticipe un sur-effectif à la rentrée que le collège ne pourra pas absorber. Et il redoute que, selon le principe des vases communiquant, cette situation ne fasse les beaux jours d’autres établissements et notamment du collège Saint-Maurice de Guer qui, selon lui, ne fait pas le plein. « C’est un calcul purement comptable qui ne tient pas compte de l’intérêt des enfants… Les familles n’auront pas le choix que de se tourner vers ces autres établissements », estime-t-il. C’est la raison pour laquelle les enseignants réclament l’ouverture d’une classe supplémentaire en 6è afin que le collège Brocéliande soit en mesure d’accueillir cet afflux d’inscriptions.
Au lycée. Là, c’est la fermeture d’une classe qui est annoncée aux enseignants. Actuellement les secondes comptent 108 élèves pour 4 classes, soit environ 25 élèves par classe, mais à la rentrée avec une classe de moins, les effectifs bondiraient à 36 élèves par classe. « L’administration part du principe qu’il y aura moins d’élèves à la rentrée et qu’en tout état de cause, ceux qui seraient en surnombre peuvent aller ailleurs. Là aussi cela équivaut à les rediriger vers le privé ou des établissements éloignés avec les problèmes de transport que cela entraine. Or une école publique à l’obligation d’accueillir tout le monde », dénonce encore Privel Chevrollier.
D’une façon générale, les enseignants regrettent des décisions qui, selon eux, se traduiront par une dégradation des conditions d’éducation offertes aux collégiens et lycéens.
Depuis, jeudi, ils se concertent pour envisager une mobilisation afin de dénoncer cette situation soit avant les vacances, soit à la rentrée. Ils ont écrit ce lundi matin au Directeur académique et au député Paul Molac, alerté les syndicats qui pourraient évoquer ce problème lors d’une réunion prévue début juillet. Ils ont reçu le soutien des parents d’élèves. « Nous sommes solidaires. On ne peut pas accepter d’avoir 36 élèves par classe, c’est beaucoup trop.. », indiquent ces derniers.
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