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Ploërmel Communauté

Publié le 18 juin 2025

Josselin. Sécurité et santé au travail : pourquoi JPA propose des ateliers « faits maison »

Chistophe Gadal, Valentin Brageul, Mathilde Le Brun, Yannick Morice, Gabriel Chérel, Lucie Duclos, Edouard Nicol, Mathilde Besnard, Rudy Meillour, Rose et Mathurin

Pour la 5è année consécutive, le site JPA de Josselin participe à la semaine de la prévention, une opération qui se décline dans toutes les entités du pôle porc Agromousquetaire. Pour autant, ce qui est organisé chez JPA Josselin n’est pas un copier-collé de ce qui se fait ailleurs. L’organisation de cette opération est pilotée par l’équipe santé sécurité de l’entreprise et organisée des mois à l’avance. « Chaque année, on aborde des thèmes différents pour éviter la lassitude de la répétition. Mais tous les sujets traités sont inspirés de la vie quotidienne dans l’entreprise. Ce sont des ateliers qui sont créés par JPA, pour JPA qui abordent les questions de sécurité sous un angle ludique et convivial. On essaye vraiment de coller à la réalité pour que les salariés en tirent profit… », expliquent Christophe Gadal et Valentin Brageul.

Pendant trois jours cette semaine, des chapiteaux sont dressés sur le parking juste à l’entrée de l’usine. Sous ces chapiteaux, des ateliers extrêmement concrets sont proposés sur 5 thématiques : la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et les droits qui y sont associés; l’attention et la distraction; l’impact des accidents; le travail en hauteur et la cohérence cardiaque. Certains de ces ateliers débordent largement du cadre strictement professionnel. Le plus marquant est peut-être celui traitant de l’attention. Chaque salarié doit suivre un parcours balisé pendant avec en fond sonore l’ambiance d’un poste de travail. Pendant son trajet, le salarié doit lire et mémoriser un texte tandis que deux animateurs lui parlent. Pas facile de rester concentré dans ces conditions et chaque participant pousse un soupir de soulagement après l’épreuve. « Cela permet de mettre en évidence les conséquences de tous les éléments parasites qui peuvent venir perturber l’attention et souvent cela se passe autour du poste de travail. Les salariés sont ainsi sensibilisés à ce phénomène mais c’est exactement le même que l’on retrouve dans la vie quotidienne avec par exemple l’usage du téléphone au volant. C’est donc un message préventif très large que l’on fait passer… », souligne Sébastien Berton, le directeur du site de Josselin. Au fil des années, on constate aussi que les notions d’inclusion des travailleurs en situation de handicap sont de mieux en mieux appréhendées par les entreprises, un sujet auquel est consacré un atelier entier.

Et les salarié(e)s adhèrent à l’initiative n’hésitent pas à participer aux exercices qui leur sont proposés et sont nombreux à venir visiter ce mini-village de la sécurité et de la santé au travail. L’an passé, 686 salarié(e)s soit 97% des effectifs du site, toutes catégories confondues y ont participé. « Désormais, c’est une opération qui est totalement ancrée dans les habitudes. Chaque salarié dispose de 1 h 30 sur son temps de travail pour venir participer aux ateliers. Cela demande une organisation parfaitement rodée pour que l’entreprise puisse continuer à fonctionner normalement pendant ces absences. Avec le concours des chefs d’atelier on a mis en place une rotation très efficace. C’est vraiment l’ensemble des services qui contribue à la réussite de ces journées », ajoute Sébastien Berton. D’ailleurs l’équipe santé-sécurité peut compter sur le renfort de l’infirmière, des formateurs internes, des membres du CHSCT ou bien encore de l’association Execo Ouest avec laquelle travaille l’infirmière. Chaque salarié a droit à une crêpe, préparée par le food truck Rose et Mathurin de Guénin et un petit cadeau en lien avec le thème, en l’occurrence, un tube de crème solaire et un flyer expliquant les risques de l’exposition au soleil.

Avec le recul, Sébastien Berton mesure l’efficacité du dispositif. « Entre 2018 et 2023 on a divisé par deux l’accidentologie. L’an dernier, la tendance s’est stabilisée, voire a légèrement progressé, probablement en raison de la réorganisation de nos ateliers, mais je pense que cette année nous allons revenir à des chiffres inférieurs à ceux de 2023. En ce qui concerne les maladies professionnelles, le taux de fréquence a été divisé par 6 ou 8 et la courbe a continué de s’infléchir, même par rapport à l’an dernier… C’est la conséquence de plusieurs facteurs mais ces ateliers ont un impact réel en terme de prise de conscience », analyse-t-il.

Chistophe Gadal, Valentin Brageul, Mathilde Le Brun, Yannick Morice, Gabriel Chérel, Lucie Duclos, Edouard Nicol, Mathilde Besnard, Rudy Meillour, Rose et Mathurin)

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