
Publié le 11 juin 2025
Malestroit. Projet d’hôtel de luxe : le tribunal administratif valide la décision du maire
C’est un sujet qui suscite de vives polémiques depuis des mois à Malestroit. Le projet de réalisation d’un hôtel de luxe sur le site de l’ancien moulin de la ville, connu sous le nom de « Moulin Guéguen » cristallise les passions. Ce projet ambitieux se heurte à une décision du maire Bruno Gicquello qui a pris un certificat d’urbanisme négatif qui bloque le projet. Cette décision du maire du maire a entrainé des protestations notamment de la communauté de communes de l’OBC en charge du développement économique. Le maire et sa majorité s’est toujours déclaré favorables au projet, mais s’appuie sur le PPRI (plan de prévention des risques d’inondation) pour justifier sa décision négative. Pour lui les dispositions de ce document empêche la réalisation à cet endroit d’un établissement recevant du public. L’affaire est remontée jusqu’au sommet de l’Etat puisque le secrétaire général de l’Elysée est venu sur place accompagné des services de l’Etat pour évaluer la situation.
Mais le maire a toujours refusé de revenir sur sa décision, estimant qu’il ne faisait qu’appliquer la loi. Et le tribunal administratif de Rennes vient de lui donner raison. La propriétaire du moulin a engagé une deux procédures en référé au mois de mars dernier, c’est à dire des procédures d’urgence. Mardi soir, lors du conseil municipal, Bruno Gicquello a fait part des décisions qui ont été rendues à la suite de ces procédures. La première a été rejetée notamment parce que la caractère d’urgence n’était pas établi. Dans la seconde, le juge s’est penché sur le fond du dossier et a conclu que le certificat d’urbanisme négatif « n’est entaché d’aucun doute sérieux sur sa légalité ». Selon le juge aucun établissement ercevant du public ne peut être réalisé à cet endroit. Il valide donc la légalité de ce certificat d’urbanisme et rejette les demandes de dommages et intérêts formulées par la propriétaire du moulin. Une décision qui est devenue définitive puisqu’aucun recours n’a été engagée contre elle.
Pour autant, l’affaire n’est pas close puisque le maire a indiqué qu’une 3è procédure a été engagée par la propriétaire pour demander l’annulation du certificat d’urbanisme, cette fois par la voie « normale ». Il faudra attendre « 18 à 24 mois » pour avoir la décision du tribunal.
Ecoutez les explications du maire lors du conseil municipal sur cette affaire :
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